08 août 2023

Le chaos frontalier atteint un nouveau stade

frontaliers

Plus de 8000 nouveaux permis G actifs ont fait leur apparition à Genève depuis juin 2022. L’UDC appelle les autorités à prendre la mesure de cette situation dramatique pour la population locale.

Il y a des constantes dans la vie de Genevois : les touristes qui se prennent en photo devant le jet d’eau, le trafic paralysé et un taux de chômage supérieur à celui des autres cantons suisses (3,5% selon les dernières statistiques officielles[1]). Une autre chose qui ne change pas, malgré les avertissements répétés de l’UDC, c’est l’explosion continuelle du nombre des frontaliers.

En février dernier, encore, nous demandions un moratoire[2] tandis que l’Office cantonal de la statistique annonçait que le cap des 104’000 frontaliers actifs à Genève – un employé sur trois ! – venait d’être franchi. Qu’apprend-on aujourd’hui ? Que ce chiffre est passé à 108’750 frontaliers étrangers (permis G) actifs fin juin 2023[3]. 4’750 de plus en un trimestre ! Quand s’arrêtera la démesure ?

Il faut cesser de se voiler les yeux. Le salaire médian genevois dans la fonction publique se situe à 8’956 francs par mois. Dans le privé, il est à 6’957 francs par mois à Genève et à environ 6’600 francs ailleurs en Suisse. Or, 6’600 francs, c’est le salaire que touche le 1% des salariés les mieux rémunérés en France.

Peut-on encore parler de passivité des autorités politiques, ou s’agit-il d’une volonté délibérée de sacrifier les Genevois sur l’autel du profit ? Quoi qu’il en soit, cette dérive traduit un profond mépris de la volonté du peuple souverain.

Faut-il rappeler qu’en 2014, en acceptant l’initiative UDC contre l’immigration de masse, les Suisses avaient demandé la préférence nationale à l’embauche et un engagement modéré de frontaliers, particulièrement en situation de crise ? Près de dix ans plus tard, qu’en est-il ? A l’évidence, la « préférence indigène light » mise en place pour contrer la décision du peuple n’a pas porté ses fruits.

Si les élites ne respectent ni la volonté, ni les décisions du peuple, c’est qu’il faut en changer. Les candidats de l’UDC Genève aux élections fédérales s’engagent à défendre les intérêts de la population locale face à une classe politiques qui année après année, laisse se péjorer ses conditions de vie.

[1]https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Arbeit/Arbeitslosenversicherung/arbeitslosenzahlen.html
[2] https://www.udc-ge.ch/publication/halte-a-lexplosion-du-nombre-de-frontaliers-ludc-demande-un-moratoire/
[3] https://www.20min.ch/fr/story/geneve-compte-4000-frontaliers-de-plus-que-lan-dernier-105138697638

 

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Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97