27 février 2013

Méfiance à l’égard du citoyen renforcée – place financière affaiblie

financière

UDC Suisse, le 27 février 2013) Les décisions prises aujourd’hui par le Conseil fédéral concernant la place financière suisse vont dans la fausse direction. Imposant des lourdeurs bureaucratiques supplémentaires et des règlementations vagues, le gouvernement continue d’affaiblir l’économie suisse et de provoquer des suppressions d’emplois. Les propositions, qui renforcent la législation contre le blanchiment d’argent sale, sont proprement inadmissibles. La restriction et la criminalisation proposées du trafic d’argent liquide ouvre la voie vers un Etat fouineur et méfiant pour lequel chaque citoyen est un criminel potentiel. L’UDC s’opposera de toutes ces forces contre cette politique consternante.

L’UDC analysera avec acrimonie les propositions mises aujourd’hui en consultation concernant le blanchiment d’argent et l’extension des devoirs de diligence dans le domaine fiscal. Les propositions visant à empêcher l’acceptation de fonds non imposés par les banques paraissent à priori vagues et contradictoires et renforcent inutilement la bureaucratie. Les banques ne sont pas des autorités fiscales.

Le durcissement des règlementations contre le blanchiment d’argent sale est excessif aux yeux de l’UDC. Cette réforme criminalise les citoyens et les entreprises et n’aura guère d’effet contre le crime organisé. Une fois de plus, on atténue la distinction entre fraude et soustraction fiscales. La restriction du trafic d’argent liquide et les règlementations excessives dans le secteur des actions continueront d’affaiblir l’économie suisse.
Dans l’ensemble, les propositions du Conseil fédéral sont marquées par une profonde méfiance à l’égard des citoyennes et des citoyens. Pour l’UDC, cet abandon définitif du principe de la bonne foi est proprement effrayant.