21 octobre 2022

Lutte contre les féminicides : « une première étape pour protéger les femmes a été franchie grâce à l’UDC »

AAA Céline
(Communiqué de presse UDC Genève, 21 octobre 2022) Aujourd’hui, la Commission des affaires juridiques du Conseil national (CAJ-N) a soutenu à l’unanimité moins une abstention l’initiative parlementaire de notre présidente Céline Amaudruz qui demande que les individus coupables de violence contre les femmes soient surveillés électroniquement. C’est un signe encourageant en vue des futurs débats sur cet objet.

 

Le 3 mars dernier, Céline Amaudruz a déposé une initiative parlementaire aux Chambres fédérales intitulée : « Sauver des vies. Surveillance électronique active ». Le but poursuivi est de renforcer les mesures de prévention dans des cas de violences faites aux femmes selon un modèle éprouvé en Espagne qui obtient de très bons résultats mais que le Conseil fédéral refuse d’appliquer en Suisse.

Le « système espagnol », comme il convient de l’appeler, consiste à une surveillance passive d’individus soupçonnés de pouvoir s’en prendre à l’intégrité d’une femme grâce à des moyens électroniques. Ainsi, une femme victime de violence conjugale dont l’auteur serait sous le coup d’une mesure d’éloignement, verrait sa sécurité passablement augmentée grâce à un tel système. En effet, dans ce cas de figure, l’individu tenu de respecter une mesure d’éloignement serait équipé d’un système électronique qui alarmerait les autorités si la mesure n’était pas respectée.

« Aucun décès n’est à signaler »

Selon le Conseil fédéral, depuis que ce système a été introduit en Espagne, « (…) aucun décès n’est à signaler. 95% des personnes à protéger ont indiqué se sentir plus en sécurité et mieux protégées.», il est donc incompréhensible de ne pas vouloir se montrer plus entreprenant.

Le soutien presque unanime à l’initiative parlementaire de Céline Amaudruz démontre une volonté forte et apparemment affranchie des jeux partisans d’aller de l’avant. « Une première étape pour protéger les femmes a été franchie grâce à l’UDC, a déclaré Céline Amaudruz, mais le processus parlementaire est encore long. Même si je suis heureuse de cette quasi-unanimité devant la commission, je reste très attentive et déterminée à me battre pour la sécurité des femmes ! ».

Pour plus d’informations :

Céline Amaudruz, conseillère nationale, présidente UDC GE, 079 574 83 97