19 mai 2023

L’abandon des visas pour les Kosovars menace l’équilibre social en Suisse

visas

La Suisse possède un filet social parmi les plus étendus et les plus généreux au monde, c’est pourquoi il attire de nombreux étrangers qui immigrent ainsi dans le système social suisse. Ainsi, sans avoir préalablement contribué au financement, des centaines de milliers de personnes bénéficient de notre générosité. La décision de lever les visas pour les Kosovars renforcera ce phénomène.

Au fil des années, la Suisse a développé son filet social. Ce dernier n’est pas tombé du ciel comme par magie, mais a été rendu possible grâce au labeur des gens qui travaillent. Notre système fonctionne sur la mutualisation, c’est-à-dire que les membres d’une même communauté cotisent solidairement pour se prémunir contre un risque commun.

Quand un tel système doit prendre en charge des bénéficiaires qui n’ont pas cotisé, il se grippe et finit par gravement dysfonctionner. C’est ce qui arrive au filet social suisse depuis plusieurs décennies, en particulier en raison d’une prise en charge accrue de ressortissants étrangers inassimilables dans le marché du travail suisse.

Ne tolérer aucune prise en charge publique

L’abandon de l’obligation de présenter un visa pour entrer en Suisse favorisera l’immigration d’encore plus de Kosovars dans notre pays, ce qui fera croître le risque de prise en charge publique des frais sociaux ou de santé générés par des ressortissants étrangers.

L’UDC Genève condamne la décision du Conseil fédéral de suivre – une fois de plus – aveuglément une décision de l’Union européenne. Notre parti constate que la volonté populaire exprimée le 9 février 2014 (acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse) est une fois de plus méprisée et que l’immigration de ressortissants étrangers est ainsi facilitée.

Le pouvoir d’achat des Suisses fragilisés

Dans le canton de Genève, les dépenses sociales et de santé sont en constante augmentation et représentent le poste de charges le plus important de l’Etat. Autant dire qu’elles puisent lourdement dans le porte-monnaie des Genevois. En effet, Genève possède la fiscalité la plus confiscatoire de Suisse.

L’UDC Genève se bat pour redonner plus de pouvoir d’achat aux gens qui travaillent et qui font avancer la prospérité de notre société. La décision de lever les visas pour les ressortissants kosovars n’avantagera en rien le pouvoir d’achat des gens, mais menace au contraire de déséquilibrer encore plus la politique sociale.

 

Pour tout renseignement

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97

Stéphane Florey, député : 079 471 44 85