01 mai 2013

Définir enfin clairement le service public dans le domaine médiatique

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(UDC Suisse, le 1er mai 2013) L’UDC est déçue par la décision du Conseil fédéral d’accorder à la SSR de nouveaux champs d’activité sur internet sans au préalable ouvrir un débat politique à ce sujet. Il serait grand temps de discuter à fond du service public et de son étendue dans le secteur médiatique. Par sa décision de ce jour, le Conseil fédéral fait une fois de plus preuve d’une complaisance coupable à l’égard de la SSR. L’UDC salue en revanche la décision depuis longtemps attendue concernant World Radio Switzerland. Ce programme doit être immédiatement supprimé.

Depuis plusieurs années l’UDC est contrainte de critiquer la politique de la SSR qui, en exploitant sans gêne son quasi-monopole dans le domaine de la radio et de la TV, tente d’occuper une position semblable dans d’autres secteurs. Les habitudes de consommation des médias changeant rapidement, il est urgent d’ouvrir un débat sur l’étendue du service public. L’UDC s’engage pour une définition claire et restrictive de cette notion. Pour assurer un tel service public, il n’est pas nécessaire d’entretenir une grosse entreprise de droit public qui encaisse 1,2 milliard de francs par an de redevances pour ses vingt chaînes de radio et de télévision.

L’UDC est déçue que le Conseil fédéral refuse une fois de plus d’ouvrir ce débat. Elle attend au minimum du gouvernement qu’il veille à ce que la SSR respecte strictement les limites qu’il lui a fixées. Or, tel n’a pas été le cas dans le passé et la SSR a régulièrement étendu ses activités sans disposer de base légale. En réalité, le Conseil fédéral se contente aujourd’hui d’entériner une pratique que la SSR déploie depuis des mois dans son offre en ligne (textes rédactionnels, streaming en direct). Le Conseil fédéral se fait de plus en plus le laquais de la SSR qui le remercie en diffusant une information largement dénuée d’esprit critique.