Le message de Pierre Maudet est on ne peut plus clair : « Le mouvement No Bunkers est une imposture », comme l’on pouvait s’en douter. Jouant sur la crédulité de la population, ce collectif a en effet voulu faire passer des déboutés et des NEM délinquants pour des « requérants d’asile », ainsi que de simples abris PC pour des « bunkers » militaires.

Alors que toute personne douée d’un minimum de bon sens n’accueille pas d’inconnu chez elle, voilà que ce collectif a demandé aux Genevois d’accueillir des délinquants dans leur foyer. Avec son rappel à l’ordre, le Conseiller d’Etat en charge de la sécurité fait au moins son devoir en mettant en garde la population.

Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de Mme la Maire Esther Alder qui a aussitôt réagi à l’encontre des déclarations du Chef de la sécurité en continuant de soutenir les revendications d’un collectif d’imposteurs et en allant même jusqu’à prendre leur défense en affirmant que « Pierre Maudet n’a pas d’informations plus précises sur leurs casiers judiciaires et ses déclarations sont diffamatoires » ! Ce, alors même que ce collectif a refusé de fournir au Conseil d’Etat la liste de ses membres.

Pour l’UDC, la farce a beaucoup trop duré et la situation est gravissime. Mme Esther Alder se rend complice de « No Bunkers » et il convient de lui rappeler que la Ville de Genève, en tant que commune, exerce son autonomie dans les limites de l’ordre juridique et du pouvoir de surveillance auquel elle est soumise (art. 2 LAC), soit la surveillance du Conseil d’Etat.

Dès lors, l’UDC considère que Mme Esther Alder doit cesser de collaborer avec « No Bunkers» et de faire des déclarations dangereuses pour l’ordre public allant à l’encontre de celles du Département de la Sécurité.​