03 avril 2014

CEVA: incapable de lutter contre le chômage à Genève, le Conseil d’Etat veut délocaliser nos emplois en France !

CEVA

(UDC Genève, le 3 avril 2014) La France n’a financé qu’un faible pourcentage des 1,567 milliards de coûts actuellement connus du CEVA. Elle serait pourtant la grande gagnante en matière d’emploi, si le matériel roulant était assemblé ou entretenu sur son territoire.

Le CEVA grève fortement la capacité financière de Genève à réaliser les investissements dont sa population a besoin. Plutôt que de profiter de ces immenses marchés pour maintenir ou créer des emplois dans le tissu industriel genevois ou suisse, le Conseil d’Etat a confirmé que le centre de maintenance de la flotte suisse devait être en France voisine. Le site de Valleiry (F) qui a les faveurs du Conseiller d’Etat Barthassat risque non seulement d’entretenir le matériel roulant du CEVA, mais également de le construire.

Il est inadmissible que le Conseil d’Etat ne prenne pas la défense du secteur secondaire genevois qui a connu de nombreuses faillites et a laissé énormément de personnes sur le carreau. Comme pour le gros œuvre et le génie civil du CEVA, il y a lieu de craindre que l’Europhilie du Gouvernement favorise la création de postes de travail à l’étranger ou les cas de dumping à Genève.

Le retard dans la livraison du CEVA offre l’opportunité d’opérer un choix rationnel et non précipité dans l’attribution du marché du matériel roulant. Pour l’UDC, l’attribution de ce marché doit se faire à une entreprise ou à un consortium, qui cumulativement : 

– produise et assemble le matériel roulant sur un site suisse ;

– fasse recours à la sous-traitance auprès d’ateliers de construction mécanique situés principalement à Genève, subsidiairement en Suisse ;

– propose un service d’entretien du matériel roulant situé à Genève, subsidiairement en Suisse

Une motion, ci-jointe, est déposée par le député Patrick Lussi. La Conseillère nationale Céline Amaudruz interviendra également sur cette question lors de la prochaine session parlementaire.

Pour tous renseignements :
Patrick Lussi, vice-président et député, 076/ 364 17 27
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97