30 septembre 2019

Bonne nouvelle, sous la pression de l’UDC, on peut enfin retirer un passeport à un terroriste. Malheureusement, l’immigration démesurée se poursuit

Au retour de la session parlementaire d’automne 2019, voici quelques nouvelles de Berne:

– L’immigration démesurée va se poursuivre. Après avoir grossièrement ignoré la volonté du peuple et des cantons en s’opposant à l’application de l’initiative contre l’immigration de masse, le Parlement a refusé une fois de plus de corriger les dysfonctionnements évidents provoqués par une immigration démesurée. A la suite de l’immigration incontrôlée en provenance de l’UE, la population de la Suisse a déjà atteint 8,5 millions de personnes avec les conséquences que l’on connaît: des infrastructures totalement surchargées et des travailleurs évincés de leurs emplois par une main-d’œuvre bon marché importée de l’UE. Faute d’une gestion autonome de l’immigration sur son territoire, la Suisse dépassera bientôt le seuil des 10 millions, ce qui serait désastreux pour notre pays. Pourtant, tous les groupes du Conseil national, à l’exception de celui de l’UDC bien sûr, recommandent de rejeter l’initiative pour une immigration modérée.

– C’est une réalité: de nombreux doubles nationaux suisses ont rejoint ces dernières années l’Etat islamique et d’autres organisations terroristes islamistes ou les ont soutenues. Bien que la possibilité légale existe, les autorités avaient  jusqu’ici renoncé à retirer la nationalité suisse à ces individus. Durant la dernière session de printemps, l’UDC a déposé plusieurs interventions pour inciter la nouvelle ministre de la justice, Karin Keller-Suter, à agir. Les effets ne se sont pas fait attendre: le 11 septembre 2019, le Secrétariat d’Etat aux migrations a annoncé que pour la première fois un double national suisse condamné pour soutien au terrorisme a été privé de son passeport helvétique. L’UDC maintiendra sa pression sur les autorités.

-D’autre part, afin de répondre à la menace terroriste mais aussi pour sauvegarder la sécurité lors de manifestations illégales  et d’agissements de casseur, il est urgent que la Suisse interdise strictement la dissimulation du visage en public. Il n’est pas acceptable que la sécurité publique et la cohésion sociale de la Suisse soient mises en péril en raison d’une tolérance mal comprise à l’égard de musulmans fondamentalistes et hostiles aux femmes. Or, la majorité du Conseil des Etats préfère rester les bras croisés devant les bandes de vandales masqués qui cassent des vitrines et pillent des magasins ou des femmes musulmanes forcées à se voiler le visage. La Petite Chambre recommande par conséquent au peuple de rejeter l’initiative populaire « Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage ».

Le PLR et la gauche ont refusé d’intervenir contre l’expansion de l’islam radical. Par la voix prépondérante de la présidente socialiste du conseil, une majorité formée du PLR et de la gauche a refusé une motion UDC qui réclamait en effet des mesures efficaces contre l’expansion de l’islam radical en Suisse. Il s’agissait notamment d’interdire le financement de mosquées par des capitaux étrangers, de fermer les mosquées aux tendances radicales et de refuser le visa d’entrée aux prêcheurs radicaux.

– Les avions de combat de l’armée suisse actuellement en service sont en fin de vie.  S’ils ne sont pas remplacés, la population helvétique ne sera plus protégée contre les menaces aériennes.  Une alliance de droite du Conseil national s’est prononcée pour l’acquisition de nouveaux avions de combat, affirmant ainsi sa volonté d’assurer à la population suisse une protection efficace contre les menaces aériennes.

La baisse du nombre de demandes d’asile devrait logiquement entraîner la diminution des coûts et moins de centres d’asiles. Erreur compte tenu des majorités qui se font au Conseil national! Celui-ci vient d’approuver un crédit d’environ 94 millions de francs pour trois centres fédéraux d’asile: Altstätten SG (43 millions de francs), Le Grand-Saconnex GE (27,3 millions de francs) et Schwyz (24,1 millions de francs). Déposée par l’UDC, la proposition de biffer le crédit pour le centre de Schwyz a été refusée de justesse, soit par 93 voix contre 87.