Il aura suffi d’une petite heure pour que le Grand Conseil enterre les deux motions déposées par le MCG et l’UDC réclamant chacun une enquête parlementaire suite à la manifestation sauvage qui s’est déroulée à Genève dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015.

Principal argument mis en avant par les partis de droite comme de gauche: la commission de contrôle de gestion s’est autosaisie de l’affaire et fera toute la lumière sur les nombreux dysfonctionnements constatés durant cette virée nocturne.

L’UDC constate que sans la pression exercée sur le Parlement par l’annonce d’une demande d’une commission d’enquête, la commission de contrôle de gestion n’aurait pas été aussi réactive, profitant du passage de Pierre Maudet le lendemain des faits.

L’UDC constate également qu’en refusant la commission d’enquête, le Parlement donne un signal ambigu. Faut-il comprendre par-là que les partis  envisagent réellement d’analyser les dérives constatées dans l’entier de la chaîne de commandement ? Pierre Maudet s’est énergiquement défaussé sur l’Etat-Major de la police. Après les débats de ce jour, est-ce que la sous-commission du contrôle de gestion, créée pour l’occasion, aura réellement la volonté d’analyser et de critiquer le laisser-faire défendu par la cheffe de la police dont la responsabilité incombe, quoi qu’il en soit, au magistrat chargé de la sécurité des Genevois. L’UDC attend avec impatience les premières réponses.