Santé

Des primes qui permettent aux assurés de respirer ! 

Genève connaît les coûts d’assurance maladie les plus élevés de Suisse après Bâle-Ville. En 2021, la prime moyenne pour un adulte avec franchise minimale a progressé de 9,3%, à Genève. Les Genevois s’acquittent désormais d’une prime moyenne de 7188 CHF contre 6648 CHF cinq ans plus tôt (adultes), 5604 CHF contre 6252.- (jeunes adultes) et de 1716 CHF contre 1560.- (enfants). A titre d’exemple, une famille composée de deux adultes et de deux jeunes adultes en formation a consacré en moyenne, 26’016 CHF au seul paiement des primes d’assurance-maladie. 

La LAMal et son principe de mutualisation des coûts sur une part toujours plus réduite de la population en capacité de payer partiellement ou entièrement les primes, est responsable du doublement de cette charge depuis son introduction et d’une immense détresse financière. 

Les caisses maladies n’ont aucun intérêt à une baisse des coûts de la santé

Dans le système LAMal, les caisses maladies n’ont aucun intérêt à une baisse des coûts de la santé, mais à engranger les plus grandes réserves possibles, qu’elles investissent pour générer des rémunérations. L’extension continue du catalogue de prestations, notamment en raison de la légalisation récente de nouvelles formes de partenariat, participe à la prise en charge de nouveaux traitement coûteux, non liés à un quelconque risque de maladie, qui contribue à la dérive des coûts et par conséquent des primes

Pendant cette législature l’UDC – Genève s’est opposée avec succès à la mise en place d’une assurance dentaire obligatoire, dont le financement reposait essentiellement sur la classe moyenne. Elle s’est par contre investie dans la promotion de réduction de risques sanitaires et épidémiques (ex : constitution d’un stock de masques à disposition des professionnels par les HUG, gratuité de traitements dentaires consécutifs à un cancer).

Grâce à l’UDC, une augmentation de la déduction fiscale pour les primes de l’assurance maladie obligatoire

L’inflation fait son retour et, une fois encore, c’est la classe moyenne qui en paie particulièrement les frais. A Berne, l’UDC a obtenu un allègement ciblé et réel des charges pesant sur la population suisse. Désormais, les couples mariés pourront déduire jusqu’à CHF 6’000.- de l’impôt fédéral direct (contre CHF 3’500.- actuellement). Toutes les autres personnes pourront déduire jusqu’à CHF 3’000.- (contre CHF 1’700.- actuellement). Pour chaque enfant, la limite de la déduction passera de CHF 700.- à CHF 1’200.- La mise en œuvre du projet UDC entraîne un allègement concret de la charge pesant sur les contribuables suisses et genevois qui travaillent dur. Il leur restera davantage dans le porte-monnaie.

Une tarification indécente

Les patients et l’Etat payent trop cher pour toutes les prestations médicales et les médicaments. Le coût disproportionné des prestations à charge de de l’assurance-maladie et se reflétant sur les primes maladie ne peut pas se justifier par le seul coût de la vie en Suisse et particulièrement à Genève. En 2021 l’Etat de Genève a alloué 1,5 milliard à la politique publique de la santé. Près de la moitié de ce budget (environ 760 millions) a permis de subventionner l’hôpital cantonal. Au cours des 10 dernières années les coûts hospitaliers ont augmenté 3 fois plus vite que la population. Pire, pour la seule année 2020, alors que l’activité hospitalière étaient en berne (-13.2% de journées d’hospitalisation), les effectifs des HUG ont cru de 637 unités et la masse salariale de 100 millions. Par ailleurs, les rétrocessions et autres rétrocommissions entre prestataires de soins, de même que la volonté de légaliser la propharmacie doivent être combattues plus énergiquement.

Coûts de la santé : ne pas tomber dans le piège de la surrèglementation 

Une société dont les membres vivent de plus en plus longtemps et des progrès médicaux qui offrent de plus en plus de possibilités de traitements sont deux facteurs qui conduisent à une consommation toujours plus grande de prestations médicales. 

Conséquence également de l’assurance maladie obligatoire, la demande de prestations de santé restera certainement élevée. Un renforcement des interventions du canton dans ce domaine ne freinerait pas la hausse des coûts, mais aggraverait encore la situation. En matière de santé, la surcharge administrative s’avère coûteuses pour tous. L’UDC souhaite réduire efficacement la charge administrative des praticiens et la ramener à des proportions raisonnables sans que la qualité des soins ne soit compromise.

Installation de médecins étrangers

La libre circulation des personnes et l’implantation de médecins étrangers ont fait exploser des coûts de la santé, elle appauvrit la classe moyenne et endette l’Etat. L’installation d’un nouveau médecin dans un canton à la densité de professionnels de la santé parmi les plus élevées de Suisse, engendre 1 million de coûts supplémentaires à la charge des assurés et du canton. Sans changement structurel, la hausse des coûts de la santé devrait se poursuivre inexorablement, même si des caisses cantonales, calquées sur le modèle d’une caisse de compensation, ou une caisse publique venaient à voir le jour.

Former et engager localement le personnel de santé

Dans notre canton, l’installation de médecins étrangers dans le cadre de l’ALCP doit être combattue. C’est pourquoi, la formation locale de nos médecins, de nos infirmières et de tout le personnel de santé doit être renforcée pour éviter d’avoir à recourir à l’embauche de personnels étrangers.

Renforcer la responsabilité individuelle

L’adoption le 19 mai 2019 du contre-projet à l’initiative 170 «Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10% du revenu» a engendré une dépense supplémentaire de 186 millions aux 335 millions de francs déjà versés au titre des subsides aux primes d’assurance maladie.  Le contre-projet à l’initiative 170 a fait passer la part de bénéficiaires aux subsides d’assurance maladie de 53’000 à 120’000. Ce mécanisme de subvention ne permet pas de réduire la consommation de soins. 


Positions

L’UDC …

  • refuse toute nouvelle assurance sociale dans le domaine de la santé ;
  • défend des pharmacies de quartier et leur rôle en matière de prévention ;
  • maintient le moratoire sur l’installation de médecins étrangers ;
  • demande que des moyens soient alloués pour former sur place le personnel médical (médecins, infirmières, aides-soignants) dont Genève a besoin ;
  • lutte contre la légalisation des drogues douces et s’engage à suivre de manière critique le projet pilote de régulation du cannabis autorisé par Berne qui débutera en 2022 ;
  • veut limiter à 25% la part de personnel frontalier dans les EMS subventionnés par l’Etat ; 
  • entend aider les bas revenus et les familles à faire face à la cherté des primes via un mécanisme fiscal ;
  • refuse la propharmacie, dans l’intérêt du patient et pour conserver un double contrôle (pharmacien – médecin)

 


 

Avantages

Ce que cela me rapporte 

  • en tant que patient des prestations de qualité ;
  • en tant qu’assuré des primes maîtrisées ;
  • en tant que professionnel une médecine proche des citoyens (médecins et pharmaciens de quartier).