« J’ai vraiment une compréhension pour les personnes qui ont besoin d’exprimer ce sentiment d’impuissance. Là, c’étaient des trains, mais il est arrivé que des personnes bloquent les routes, ça fait partie de l’expression quand on reste dans une certaine mesure. Pour moi, ça fait partie de ce qui est acceptable en démocratie, mais il appartient aux autorités genevoises de décider si oui ou non, c’est acceptable. »
Voici ce que le candidat Vert au Conseil d’État déclarait au sujet des manifestants pro-palestiniens auteurs du blocage de la gare Cornavin lundi 9 juin dernier. Certains activistes avaient entravé la liberté de milliers de personnes, provoquant quelques dégâts au passage.
Hier soir, rebelote en plus fort. Au centre-ville, les manifestants ont provoqué de nombreuses déprédations nécessitant l’intervention de la police. Gaz lacrymogènes, canons à eau et balles en caoutchouc ont été engagés pour rétablir l’ordre.
Durant l’affrontement, cinq policiers ont été blessés. Les activistes s’en sont également pris à la gare Cornavin qu’ils ont une nouvelle fois bloquée, détruisant du matériel roulant, ce qui impactera le trafic ferroviaire durant plusieurs jours.
On ignore si M. Walder estime là encore que ces évènements fassent partie de ce qui est acceptable en démocratie, mais pour nous, il est absolument intolérable que d’aucuns revendiquent l’action violente comme moyen d’expression politique. Les responsables de ces agissements doivent répondre de leurs actes devant la justice et être condamnés à la hauteur de la gravité des faits.
Pour plus d’informations
– Alexandre Chevalier, président ad intérim UDC Genève – 078 748 05 70
– David-Peter Lê, président ad intérim UDC Genève – 079 963 24 35
