(UDC-Genève, 8 mars 2023) Après avoir lancé le référendum communal « Touche pas à ma liberté-NON au burkini à Genève», l’UDC dépose au Grand Conseil un projet de loi visant à interdire le port dans les piscines publiques de cet accessoire identitaire et de soumission qui marque un recul de plusieurs décennies en matière de droits des femmes.
Le burkini n’est pas un maillot de bain comme un autre mais bel et bien un instrument sournois de soumission de la femme et un étendard politique pour les islamistes, contraire à ce que nous sommes et ce que nous devons rester. Il porte atteinte au principe de laïcité cher à notre société. Participant à une logique communautaire et de pression sociale sur celles qui ne s’en vêtissent pas, la finalité du burkini est de s’imposer comme la seule tenue acceptable. Il interpelle aussi les familles et les enfants qui fréquentent les piscines.
Pour l’UDC, il est inacceptable que des vêtements incompatibles avec nos mœurs soient imposés aux femmes par des militants politico‑religieux de l’islam radical. L’autorisation du burkini par certaines communes complaisantes vise à satisfaire des revendications religieuses, alors que les règles d’hygiène et de sécurité générales tendent à proscrire les vêtements trop grands risquant de souiller l’eau et poser des problèmes de sécurité lorsqu’il s’agit de porter secours en utilisant notamment un défibrillateur.
L’interdiction du burkini dans la loi pénale genevoise vise à mettre fin à un acte de violence contre les femmes résultant d’une compromission politique inadmissible et intolérable. L’interdiction du burkini s’appliquera dans les piscines et les baignades artificielles (piscines biologiques) accessibles au public.
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi, 079 471 44 85
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 874 83 97