En prison pour jeunes, le laxisme révèle ses fruits toxiques

Une éducatrice du centre pour mineurs la Clairière a subi une nouvelle agression à la mi-juin, avec une dent cassée à la clé. Cet épisode de violence, le troisième du genre depuis le début de l’année, démontre les résultats catastrophiques de l’angélisme.

Collaborateurs nargués et provoqués, départs de feu, engins pyrotechniques tirés en direction du bâtiment, incursions de personnes extérieures… C’est la crise à la prison pour mineurs, la Clairière, révèle La Tribune de Genève. Dans ce climat que le journal qualifie pudiquement de « tendu », on apprend qu’une employée a été agressée par une détenue à l’heure du repas en juin, alors qu’aucun agent de sécurité ne se trouvait à proximité.

Il ne s’agit pas d’un simple fait divers : en 2023, c’est la troisième fois qu’un employé subit un sort semblable, un gardien ayant même manqué d’y laisser un doigt. Sans surprise, le taux d’absentéisme explose (19%) et les démissions s’enchaînent, mais c’est surtout la politique ayant mené à ce triste bilan qui interpelle.

S’exprimant anonymement, des collaborateurs déplorent que les jeunes ne soient « plus les mêmes qu’avant », plus violents et incontrôlables. Or, qu’a-t-on mis en place pour faire face à cette nouvelle population ? Une mesure qui semble directement sortie d’un manuel d’extrême-gauche : le personnel a reçu pour consigne de ne plus utiliser les cellules fortes pour sanctionner les comportements inacceptables ! Qui a bien pu croire qu’une telle politique, conjuguée au sous-effectif et aux locaux inadaptés, conduirait à un quotidien paisible ? Qui a sérieusement pu penser qu’une cellule habituelle, avec tout ce qu’elle compte d’objets du quotidien, serait la plus adaptée pour accueillir un jeune en pleine décompensation ?

Lorsque l’on traite les délinquants comme des victimes à choyer, d’autres paient les pots cassés. Ces autres, ce sont des éducateurs seulement coupables, de leur côté, de tenter d’effectuer leur travail. L’UDC Genève s’engage à faire cesser cette politique totalement irresponsable et demande la fin de l’angélisme dans le domaine de la sécurité.

 

Pour tout renseignement

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97

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