Censure, ça suffit !

Un groupuscule intitulé « Assemblée antifasciste de Genève » prétend empêcher une séance de dédicaces organisée dans un établissement public genevois par une militante coronasceptique. La coterie justifie cette censure par le fait qu’il ne faut pas laisser la moindre place à l’extrême droite. La gauche s’arroge une nouvelle fois le droit de déterminer qui peut ou qui ne doit pas s’exprimer publiquement dans notre canton. La liste des tentatives de faire taire ce qui n’entre pas dans la grille de lecture gauchiste s’allonge. On a eu l’attaque au préjudice de la conseillère nationale UDC Céline Amaudruz, invitée en qualité de membre du jury d’un concours oratoire à l’Université de Genève. Une conférence au sujet du genre a été interrompue par des militants LGBT au motif que le livre de l’orateur leur avait déplu. Quelques mois plus tôt, un débat sur la médicalisation précoce des enfants trans avait subi le même sort.

Cette dérive est pour le moins inquiétante et réclame une réponse forte de la part des autorités. Seule la loi fait foi en matière de discours, en aucun cas l’exquise sensibilité de militants qui craignent tellement les opinions contraires qu’ils les font taire. Autre sujet de préoccupation : les partis politiques ne sont guère empressés à fustiger les dérives de cette gauche qui prétend réserver l’espace public à son seul usage. Ce n’est pas le cas de l’UDC. Nous condamnons énergiquement ces tentatives de stériliser le débat public. Le débat est un rouage essentiel de la démocratie directe. Faire taire les opinions divergentes est l’apanage des régimes totalitaires, sources d’inspiration de la gauche genevoise, manifestement. L’UDC fait siens les propos qu’on prête à notre illustre voisin Voltaire : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire.

Pour plus d’informations :

Lionel Dugerdil, député, président UDC Genève, 079 / 642 56 32

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