Initiative constitutionnelle

« Pour une traversée de la Rade »

Initiative constitutionnelle de la traversée de la Rade Ensemble, traversons!​

Le canton réalise une traversée sous-lacustre permettant de relier les 2 rives de la Rade entre la route des Nations et la route de Malagnou.

Genève doit investir dans la paix des transports en répartissant équitablement le réseau routier disponible, entre le transport collectif, le transport individuel motorisé et les vélos, de sorte à donner à chacun la fluidité et la sécurité dont il a besoin, en séparant autant que possible les flux et en complétant le réseau existant par la traversée de la rade que les Genevois attendent depuis 120 ans.

Le temps est venu de concrétiser les promesses déçues de la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE), de mieux séparer les flux, plutôt que de les opposer les uns aux autres sur les mêmes surfaces avec pour résultat une paralysie générale qui plombe à la fois la vitesse commerciale des transports en commun et la sécurité des cyclistes et des piétons sans dissuader le transport individuel motorisé dont l’économie du canton ne peut tout simplement pas se passer.

Comment ? Avec un tunnel sous la rade permettant de relier la Place des Nations à Malagnou, doté d’une triple fonction : optimiser la moyenne ceinture en libérant le U lacustre, rendre leur rade aux genevois et permettre une jonction autoroutière rapide entre Malagnou vers la route Blanche et la route des Nations vers l’A1 via l’échangeur de Ferney. Et si le projet intéresse les CFF, une liaison directe entre la gare des Eaux-Vives et la gare de Sécheron.

Pour ceux qui doutaient encore de la nécessité d’une traversée cantonale et sous-lacustre de la rade, la volonté populaire exprimée dans les urnes le 24 novembre 2024 apporte une clarification sans appel. En refusant la passerelle piétonne, les genevois ont définitivement tué le tram et les pistes cyclables bidirectionnelles sur le pont du Mont-Blanc, sauf à vouloir paralyser complètement les quais et rendre plus invivable encore le « U » lacustre servant malgré lui de passage obligé pour traverser d’une rive vers l’autre. Et en refusant les milliards que Berne souhaitait consacrer à notre réseau autoroutier surchargé, les genevois ont ajouté 40 ans supplémentaires à l’horizon déjà très éloigné d’une hypothétique traversée du lac, tuant ainsi définitivement le mirage d’une solution autoroutière et fédérale à notre engorgement urbain.

La traversée sous-lacustre constitue le seul moyen crédible de pacifier le trafic sur le Pont du Mont-Blanc et d’améliorer la qualité de vie au centre-ville.