Volés, trompés et sermonnés par l’ancienne magistrate Verte et sa garde rapprochée, les Genevois croyaient avoir bu le calice jusqu’à la lie. Erreur : ils découvrent qu’ils doivent maintenant passer à la caisse pour sauver la mise aux pickpockets d’État.
« La démocratie est en danger. » Personne n’a oublié la grande leçon de morale donnée à la population par la Verte Fabienne Fischer, lors de sa défaite au deuxième tour de l’élection au Conseil d’État genevois, fin avril. En réalité, la politicienne n’avait pas tort car, depuis cet échec, les révélations s’accumulent sur la manière dont elle a trahi la confiance des électeurs. Services de l’État instrumentalisés pour sa réélection, engagement de collaborateurs aux missions troubles, ingérence de son compagnon (et chef de campagne) dans le travail des fonctionnaires… Le scandale révélé par « Léman Bleu » est immense.
Mais au royaume des petits copains, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Comme un dernier clou dans le cercueil de l’opportunisme vert, la chaîne de télévision révèle qu’après avoir subi l’affront, les citoyens doivent à présent en payer le service après-vente ! En effet, sans le crier sur les toits, l’ancien exécutif, présidé par Mauro Poggia, avait décidé de prendre en charge le remboursement des frais de défense de Fabienne Fischer et des fonctionnaires impliqués, à la mi-mai.
Devant l’ampleur du scandale, l’application de cette décision devient grotesque. Après avoir financé une équipe de campagne déguisée en fonctionnaires, qui peut défendre que le contribuable doive encore payer pour que tout ce petit monde s’en sorte sans encombre ? Un minimum de décence ne s’impose-t-il pas après avoir été pris la main dans le sac ?
La démocratie ne doit pas devenir une caisse dans laquelle on vient piocher pour défendre les intérêts d’une élite qui a perdu le sens minimal des convenances. Aussi, l’UDC Genève appelle les personnes concernées à renoncer d’elles-mêmes à cet argent public qui serait bien plus à sa place dans la poche des habitants honnêtes. Ils en ont bien besoin.
Pour plus de renseignements
Céline Amaudruz, conseillère nationale et présidente : 079 874 83 97
Michael Andersen, député : 079 330 40 72