26 janvier 2023

Immigration

Crowd of people walking on city

Agir contre le séjour illégal

Genève doit enfin se montrer plus sévère à l’égard des immigrants illégaux et des étrangers sans-papiers. Il suffirait en réalité que la législation en vigueur concernant les étrangers soit rigoureusement appliquée, ce que ne font ni les autorités administratives ni le Ministère public. Après la fin « officielle » de l’opération Papyrus, le Conseil d’Etat a exprimé sa satisfaction quant à la régularisation de 3’500 étrangers séjournant illégalement dans le canton. Outre récompenser le séjour illégal sur sa durée, Papyrus a pénalisé les Genevois et les étrangers légaux, puisque les secteurs où sont actifs les sans-papiers sont déjà les secteurs les plus touchés par le chômage à Genève. Le régime actuel provoque des incitations contre-productives et pénalise les étrangers qui s’efforcent d’obtenir légalement un permis de séjour. Non seulement les «sans-papiers» séjournent illégalement à Genève et utilisent les infrastructures collectives, mais en plus ils ne paient pas d’impôts. Les personnes interpellées qui n’ont pas d’autorisation de séjour doivent être expulsées et, pour empêcher les entrées illégales, nous exigeons de Berne que les frontières du canton soient mieux surveillées. 

L’effort d’intégration doit venir des immigrants 

L’intégration est l’affaire des immigrants. Une personne, qui souhaite immigrer à Genève, doit au préalable être parfaitement consciente de ce que cela signifie. Elledoit apprendre le français et se familiariser avec les us et coutumes. Pour être efficace, l’effort d’intégration doit venir des immigrants. Or, la politique actuelle prône la démarche inverse : le canton finance, aux frais du contribuable, l’intégration des étrangers. Pour l’UDC, les étrangères et étrangers qui refusent de s’intégrer doivent quitter la Suisse.

La naturalisation doit être précédée d’une intégration effective 

Seule une personne qui s’est intégrée avec succès, qui subvient à ses propres besoins, qui n’a pas de passé criminel et qui maîtrise bien une langue nationale doit avoir droit à la naturalisation, donc bénéficier du privilège de participer à la vie politique. L’UDC refuse l’extension du droit de vote et d’élection des étrangers, tout comme les facilités supplémentaires apportées à la naturalisation. 


Positions

L’UDC …

  • veut empêcher que la pression sur les salaires continue d’augmenter et que notamment des salariés âgés soient évincés de leur place de travail en raison de l’immigration ;
  • demande le renvoi rigoureux et rapide des étrangers sans autorisation de séjour et des étrangers criminels ; 
  • exige la restriction du regroupement familial et des prestations sociales pour tous les immigrants afin d’empêcher l’immigration dans l’Etat providence  ;
  • veut rétablir le service du contrôle de l’habitant et procéder à des recensements de la population;
  • exige la révocation du permis d’établissement de personnes vivant depuis plus de deux ans de l’aide sociale; 
  • combat les onéreux programmes d’intégration mis en place par l’Etat; l’effort d’intégration doit partir des immigrants; 
  • refuse que le canton verse une aide sociale autre que l’aide d’urgence à des personnes sous le coup d’une décision de renvoi ayant force de loi ;
  • refuse les régularisations collectives de clandestins, comme Papyrus ;
  • s’oppose à la naturalisation de criminels et d’assistés sociaux; 
  • veut tourner la page des naturalisations bâclées et passer à des naturalisations respectant les critères fédéraux ;
  • veut accroître les efforts contre le séjour illégal et le travail clandestin ;
  • exige du canton une mise en œuvre sérieuse de l’initiative pour le renvoi des criminels étrangers ; 
  • refuse toute subvention aux organismes prenant en charge les clandestins ou les requérants d’asile déboutés ;
  • s’oppose au travail illégal des sans-papiers.

Avantages

Ce que cela me rapporte 

  • tant que salarié, une meilleure protection de mon emploi face au dumping de la main-d’œuvre de l’UE ou clandestine ;
  • en tant que locataire, une maîtrise des coûts des loyers face à la pression migratoire ;
  • en tant que riverain, des voisins étrangers qui respectent les règles en vigueur ;
  • en tant que citoyen, plus de sécurité avec des étrangers criminels expulsés ;
  • en tant que contribuable, moins de dépenses liées à la politique envers des étrangers refusant l’intégration ou séjournant illégalement  ;
  • en tant que jeune, une prospérité retrouvée avec une immigration raisonnée.