Enseignement

L’école genevoise est devenue une chasse gardée de la gauche. Cette dernière développe depuis trop longtemps un enseignement orienté politiquement, très éloigné des besoins des futurs adultes qui lui sont confiés. L’école doit revenir à sa tâche fondamentale qui est d’instruire. 

Pour ce faire, quelques conditions s’imposent. L’enseignant doit être respecté en tant que figure d’autorité détentrice du savoir. La manie de vouloir jeter tous les élèves dans le même panier mène à un enseignement au rabais, de nombreux élèves ne comprenant pas notre langue. Dans ces conditions, les pédagogues ne peuvent qu’assurer un service minimum bien éloigné des nécessités professionnelles d’aujourd’hui. La discipline doit régner dans les préaux. 

Il n’est pas tolérable que les trafics divers et variés, la violence, le racket réduisent à peu de chose la sécurité qui doit entourer l’enseignement. Les élèves violents doivent être dirigés vers des structures aptes à gérer leur énergie négative afin de ne pas entraver le reste de la classe. Les excuses « culturelles » à certains comportements inacceptables ne doivent donner lieu à aucun passe-droit. Les élèves s’adaptent à l’école, pas l’inverse. 

Soutenir l’enseignant au quotidien, pas le dogmatisme

Le DIP fait malheureusement plus parler de lui à cause des scandales à répétition que par ses succès. Ne jurant que par « l’inclusion », « l’égalité des chances » ou « l’hétérogénéité », le dogmatisme du département ne fait plus recette. On estime que 20% des jeunes sont illettrés à 15 ans et traîneront cet handicap toute leur vie. Aurait-on oublié que la mission formatrice de l’école primaire est un élément essentiel de l’éducation des enfants ? 

Le succès de l’éducation se mesure à l’aptitude à relever les défis de la vie et à cohabiter avec les autres humains ainsi qu’à l’aptitude professionnelle et économique des jeunes gens quittant l’école. Les enseignantes et les enseignants doivent pouvoir consacrer toutes leurs forces et tout leur temps à l’enseignement et aux enfants et ne pas se disperser dans des activités annexes comme l’administration ou le «coaching». 

Source: L’enseignement à Genève, repères et indicateurs statistiques F4_Comp_tences_11e_RIS_Actu2020.xlsx (live.com)

L’UDC demande que l’école et le monde académique soient un lieu de recherche, d’innovation, d’excellence et pas un lieu où les élèves et étudiants arrivent par défaut et où les exigences sont nivelées par le bas pour ne pas faire de vagues.

Apprendre à lire et à écrire, sans langage « inclusif »

La langue française fait l’objet d’incessantes attaques provenant de certains milieux qui essaient par tous les moyens de déconstruire le langage à des fins idéologiques. Un des exemples le plus clair et limpide est l’écriture dite «inclusive» ou langage épicène. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

Instrument d’une certaine idéologie, l’écriture inclusive n’apporte rien à la langue française. Elle ne peut pas se parler et constitue une complication inutile qui rend difficile l’apprentissage de la langue française pour les enfants et les personnes allophones notamment. Son caractère intrinsèquement absurde ne favorise par ailleurs en rien l’égalité entre hommes et femmes. Elle ne doit pas avoir sa place à l’école.

L’apprentissage, une filière à valoriser

Notre succès économique doit à une main-d’œuvre compétente disposant d’un savoir-faire inégalé. La filière de l’apprentissage participe à cette situation enviable et doit être revalorisée. Les études académiques ont longtemps été présentées comme la seule voie valorisante. Aujourd’hui, ils sont nombreux, les universitaires qui ne trouvent pas leur place dans le monde du travail tandis qu’on manque de bras dans les secteurs primaires et secondaires. 

Pourquoi nos jeunes arrivant sur le marché du travail ne pourraient-ils pas occuper ces nombreux postes de travail, plutôt que d’avoir recours à une main d’œuvre étrangère ? Les perspectives professionnelles liées aux métiers manuels doivent mises en avant au même titre que la filière académique. Le système dual doit être renforcé de manière ciblée pour mettre en évidence les avantages de l’apprentissage et augmenter le nombre de jeunes s’engageant dans une formation professionnelle axée sur la pratique.


Positions

L’UDC …

  • exige de rétablir immédiatement comme priorités l’acquisition de connaissance en langue française et en mathématiques ;
  • veut favoriser la formation professionnelle qui est aussi importante que la formation académique ;
  • demande la création de classes spéciales pour les élèves ne maîtrisant pas suffisamment la langue française ; 
  • soutient une école de résultats avec évaluation des établissements et des enseignants ; 
  • demande une meilleure orientation des élèves en fonction de leur niveau et des besoins du monde du travail ;
  • exige des programmes sérieux d’éducation civique et d’histoire suisse ;
  • est d’avis que l’école enseigne et les parents éduquent ; 
  • exige l’enseignement de l’histoire suisse ;
  • s’oppose à la sexualisation de l’enseignement et la diffusion des idéologies wokes ;
  • refuse toute tenue à caractère religieux ou communautaire
  • exige le placement des élèves délinquants dans des établissements spécialisés ;
  • exige de l’université une sélection d’entrée et des taxes supérieures pour les étudiants étrangers ;
  • exige que tout élève quitte l’école avec une certification ;
  • propose des validations certificatives des étapes (certificat de fin de scolarité primaire et certificat de fin de scolarité secondaire).

Avantages

Ce que cela me rapporte 

  • comme parent d’élève, une école pragmatique dont l’enseignement a retrouvé ses fondamentaux ;
  • comme élève ou étudiant, un enseignement dépolitisé visant l’innovation, la recherche, l’excellence et l’intégration au marché du travail ;
  • comme apprenti, des filières d’apprentissage et des métiers « manuels » revalorisés.