29 septembre 2014

L’immobilisme en matière de mobilité : La traversée de la rade est refusée

traversée rade

Les Genevois devaient choisir ce week-end entre une nouvelle traversée de la rade et l’absence totale de projet du Conseil d’Etat destiné à désengorger le trafic routier au centre-ville. C’est malheureusement ce non-choix qui a séduit la majorité de nos citoyens. L’UDC ne peut que déplorer ce vote qui renvoie à une date lointaine une quelconque solution pour soulager la vie de tous ceux qui sont obligés de passer d’une rive à l’autre dans notre canton.

Nul doute pour l’UDC que son initiative ait été combattue pour son étiquette plus que pour son contenu. La droite est coupable d’avoir renié pour des raisons purement politiques un projet qu’elle a pourtant soutenu depuis des années.

Il n’en reste pas moins que de très nombreux électeurs de toute tendance politique confondue ont soutenu notre initiative et nous les en remercions vivement.

L’UDC, au sortir de cette votation, reste le seul parti qui défend véritablement le transport privé dans un canton qui subit une immigration de masse depuis les années 1980 sans que les autorités ne se soucient de développer les infrastructures nécessaires. Le plan directeur cantonal prévoit une Genève de 600’000 habitants. Ce n’est ni le CEVA, ni quelques prolongations de lignes de trams sur le sol français qui amélioreront la situation de tous ceux qui ont besoin de leur véhicule. Nous notons que sans la traversée de la rade, la rénovation et le passage du tramway sur le pont du Mont-Blanc bouleversera de nombreux mois le trafic routier du centre-ville.

Les bouchons sur les quais et le pont du Mt-Blanc sauront rappeler quotidiennement à tous les Genevois qu’ils ont raté l’occasion d’y apporter une solution ce 28 septembre 2014.

Pour information:
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97