24 septembre 2013

Criminalité : trois propositions pour davantage de sécurité

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UDC Genève, le 24 septembre 2013)

La Conseillère nationale Céline Amaudruz dépose ce jour trois motions en vue de renforcer le besoin fondamental et prioritaire de la population qu’est la sécurité.

Fin de la libération conditionnelle pour les criminels le plus dangereux
La première motion charge le Conseil fédéral de soumettre au Parlement une modification du Code pénal de manière à ce que les personnes condamnées par un jugement entré en force notamment pour assassinat, meurtre, viol, actes d’ordre sexuel avec des enfants ne puissent plus bénéficier d’une libération conditionnelle. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau code pénal, la Suisse subit une explosion de la criminalité. Le catalogue de sanctions, trop favorable aux délinquants, néglige l’effet préventif de la peine dans la lutte contre la criminalité. L’appréciation souvent très favorable des juges à l’égard des criminels qui conduit au prononcé de peines clémentes ne justifie plus que la libération conditionnelle soit octroyée aux auteurs de ces infractions particulièrement graves.


Instauration de contrôles post-peine
La deuxième motion préconise l’instauration de contrôles après l’exécution de la peine pour les condamnés particulièrement dangereux. Il s’agira pour ces derniers de se présenter à intervalles réguliers devant l’autorité d’exécution des peines et mesures pendant une durée équivalente à la peine ou à la mesure prononcée. Le but étant de permettre à l’autorité d’évaluer la dangerosité de l’individu pour la société et d’ordonner si nécessaire toutes les mesures qui s’imposent pour limiter les risques encourus par la population.

Implantation d’une puce électronique
Enfin, le troisième texte demande que les personnes condamnées par un jugement entré en force notamment pour assassinat, meurtre, viol, actes d’ordre sexuel avec des enfants se voient implanter une puce électronique. On le sait, la personnalité perverse et manipulatrice de ces dangereux criminels les incite à s’échapper et à commettre de nouvelles infractions. Dans ce contexte, l’implantation d’une puce électronique déploierait, d’après d’éminents psychologues, un effet dissuasif sur des individus tentés de passer à nouveau à l’acte.

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97