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Une membre de l’UDC menacée et insultée par des activistes antisémites

Membre de l’UDC Genève, Marie Rozès est violemment prise pour cible sur les réseaux sociaux par des activistes de gauche qui occupaient l’université de Genève. Les insultes et les méthodes employées sont infâmes. L’UDC dénonce la tolérance du rectorat.

Le week-end passé, après plusieurs jours d’occupation de l’université de Genève par des activistes de gauche, un groupe de soutien à l’État d’Israël a estimé légitime de contre-manifester pour dénoncer les dérives antisémites entendues sur place, telles que « From the river to the sea (du Jourdain à la mer, en français) », formulation reprise des revendications du Hamas et qui vise à chasser les Israéliens de leur pays.

Parmi les membres de ce groupe de soutien, Marie Rozès, membre de l’UDC, a été identifiée et prise pour cible par les activistes de gauche. Depuis quelques jours, elle est victime de nombreuses menaces et insultes antisémites, notamment sur les réseaux sociaux. Son identité, son adresse ainsi que l’identité de ses enfants sont jetées en pâture publiquement afin d’encourager des actes de violence à son égard. Son crime ? Avoir participé à une manifestation de soutien au peuple israélien au sein de l’université de Genève. C’est une dérive abjecte aux yeux de l’UDC !

Notre parti dénonce fermement l’instrumentalisation dont est victime l’université de Genève par des activistes politiques qui ont pu bénéficier de la tolérance coupable du rectorat. L’UDC ne soutient pas plus les revendications pro-palestiniennes que celles des pro-Israéliens, mais reconnaît à chacun de ses membres le droit de manifester son soutien librement à une cause qui lui semble importante. C’est au nom de ce droit libéral — menacé par les activistes de gauche — que notre parti réagit.

Depuis longtemps, le rectorat admet les revendications politiques portées par les activistes de gauche qui étudient et enseignent à l’UNIGE. De plus en plus, ces revendications ont flirté de manière intolérable avec la légalité et certaines actions de désobéissances civiles ont été explicitement admises, sinon tolérées, comme l’agression inqualifiable qu’avait subie la conseillère nationale Céline Amaudruz en décembre 2022. La responsabilité du rectorat dans cette lente, mais inexorable dérive est complète. C’est désormais une sorte de califat de gauche qui recourt à l’invective et à l’omerta antisémite qui dicte sa loi.

L’UDC exige désormais une sérieuse reprise en main de l’université par le rectorat. Notre parti attend que les autorités de poursuites pénales soient fermes avec ceux qui, au nom de leur cause, estiment légitime d’insulter et de menacer une femme en usant de méthodes inspirées par celles de la Nuit de Cristal en novembre 1938.

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