De manière pernicieuse, l’insécurité s’étend à Genève et prend des proportions alarmantes. Mise à part l’UDC, personne n’ose en parler. Désormais, comme dans les républiques bananières, les agents de police et leur famille sont victimes de menaces et font l’objet d’intimidation. Il est urgent de lutter contre la tolérance des incivilités et de rétablir l’autorité à sa juste place.
Cette semaine, dans une grande commune genevoise et peu avant la fin de son service, un agent de police a croisé en soirée un groupe d’individus d’origine étrangère faisant trop de bruitet les a sensibilisés d’une manière préventive à respecter le voisinage. Plus tard, une fois son service terminé et sur le chemin du retour, l’agent de police constate qu’un groupe de jeunes lancent des pierres contre les stores de son domicile. L’épouse et le bébé de l’agent de police se trouvaient à l’intérieur de la maison. Apeurée, cette dernière a crié et a fait fuir ses agresseurs avant que l’agent de police puisse les interpeller.
Soucieux de témoigner afin d’informer l’opinion publique de la situation, cet agent de police a rapporté son histoire au Comité directeur de l’UDC Genève qui, en accord avec lui, a décidé de publier le présent communiqué de presse.
La situation sécuritaire échappe au Conseil d’Etat
Le témoignage de cet agent de police fait froid dans le dos, car nombreux sont les gens qui, ici à Genève, croient que ce genre d’histoires n’arrive que dans des républiques bananières où la criminalité règne en maître et où les policiers et leur famille sont menacés. La situation sécuritaire s’est tellement dégradée à Genève que les scènes de ce genre sont donc aussi la réalité ici.
Quand la famille d’un agent de police, quand une épouse et quand un bébé sont ainsi pris à parti par une bande de criminels, c’est que la preuve d’un grave problème est faite ! L’impunité dont bénéficie toute une série de délits plus ou moins tolérés renforce le recours à la violence. A chaque fois que l’autorité politique renonce à agir, c’est l’Etat de droit qui recule et ce sont les familles qui en sont les premières victimes.
L’UDC exige de la conseillère d’Etat Carole-Anne Kast des mesures immédiates, efficaces et persuasives pour protéger les agents de police et leur famille, dans leur vie professionnelle comme dans leur vie privée. La tolérance de l’intolérance a trop duré !
Une plainte sera déposée.
Pour tout renseignement
Cyril Nobs, conseiller municipal Meyrin, candidat au Conseil national : 078 238 34 19
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97