(UDC Genève, le 22 mai 2013) Le Conseil d’Etat sortant ne cache plus son aversion envers notre parti. Après l’usage d’arguties juridiques pour tenter de torpiller notre initiative « pour une traversée de la Rade », voilà que l’exécutif cantonal refuse de répondre à notre question écrite urgente « TPG: de nouvelles lignes transfrontalières pour plus de chômage et de criminalité à Genève » au prétexte qu’elle serait injurieuse.
Notre question écrite faisait suite à l’ouverture de la ligne 61 par les TPG ainsi qu’à la volonté de développer de nouvelles lignes transfrontalières. Deux problématiques étaient soulevées dans la question : d’une part, la sécurité de la population, d’autre part, la concurrence pour le commerce genevois.
Le développement de la question faisait référence à la problématique du franc fort ainsi qu’à l’inscription d’Annemasse en zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour lutter d’après le commissaire de police de cette ville « contre les grands réseaux de délinquance, attirés par la zone frontière et la riche Genève voisine. Réseaux de trafiquants d’héroïne, venue d’Afghanistan et qui inonde ensuite le Sud-Est de la France. Réseaux d’exploitation d’êtres humains, via la prostitution ou la mendicité. Réseaux de cambrioleurs très spécialisés, souvent liés à l’Europe de l’Est ».
Aucun propos injurieux ou mensonger ne figure dans notre texte. Le seul comportement impoli est à chercher du côté du Conseil d’Etat qui refuse de répondre à la question écrite d’un élu.
Pour tous renseignements:
Patrick Lussi, député et vice-président, 076 364 17 27
François Velen, secrétaire général, 079 675 38 51