(UDC Suisse, le 15 juin 2013) La décision prise hier par le Conseil fédéral d’ouvrir la voie à l’échange automatique de données bancaires avec des autorités étrangères est inquiétante. Une fois de plus le gouvernement suisse émet un signal néfaste et dangereux. Il affaiblit sa position dans les négociations avec l’étranger et met à disposition la sphère privée des citoyens. L’échange automatique d’informations conduit finalement à la suppression du secret protégeant les clients des banques, donc à la mise à nu du citoyen par l’Etat. L’UDC se battra contre cette tendance nuisible.
Sous le prétexte d’un rapport publié aujourd’hui par un groupe de professeurs et de fonctionnaires (sans la participation des branches concernées), le Conseil fédéral annonce un changement de sa stratégie concernant le marché financier. La protection de la sphère privée des citoyens sera remplacée par un échange automatique d’informations entre les banques et les autorités, d’abord avec l’étranger, ensuite très certainement aussi en Suisse. Il faut rappeler à ce sujet que cet échange automatique d’informations n’est régi par aucun standard international. L’annonce faite aujourd’hui affaiblit de surcroît la position de la Suisse dans les négociations avec l’UE qui veut installer aussi rapidement que possible cet échange automatique d’informations. Au moins le Conseil fédéral ne suit-il pas le procédé précipité et insensé que propose le groupe d’experts Brunetti.
L’UDC invite la population suisse à signer rapidement l’initiative populaire interpartis « Oui à la protection de la sphère privée » pour stopper la stratégie d’un Conseil fédéral qui cherche à mettre à nu les citoyens et à détruire leur sphère privée.