Le philosophe français, Michel Onfray, qui aime à rappeler que la gauche doit être à gauche, a récemment déclaré: «Houellebecq a raison : nous vivons déjà sous le régime de la soumission ». C’est une question qui se pose également à Genève. La fonctionnaire communale qui se présente voilée à son travail ou l’interdiction du porc dans certains restaurants scolaires, avec l’assentiment du Conseil administratif de la Ville de Genève, a laissé perplexe plus d’un Genevois. Est-ce la bonne attitude à adopter devant une communauté musulmane en rapide augmentation et qui n’a de cesse de formuler toutes sortes de revendications partout en Suisse: voile à l’école, cours de natation différenciés, port du burkini (toléré à Carouge et au Lignon) ?
Pour l’année 2014, le nombre de musulmans est passé à 346’208, uniquement pour la population résidente âgée de 15 ans ou plus. En 2015, près de 400’000 musulmans vivaient en Suisse. Aujourd’hui, nous devons accueillir à Genève des milliers de migrants musulmans.
Selon le Programme d’Intégration Cantonal du canton de Genève 2014-2017(PIC), « l’intégration sociale des étrangers concerne l’ensemble de la société et vise à instaurer une coexistence harmonieuse entre les divers groupes de population ». Or, une intégration réussie n’est pas exclusivement une tâche de la collectivité publique, elle nécessite aussi évidemment une volonté des personnes visées de s’intégrer.
Fort de ces constats, le groupe UDC ne peut que conclure qu’une suppression pure et simple du porc dans les menus des cantines scolaires constitue un véritable acte de soumission que la Ville de Genève ne doit pas tolérer. C’est la raison de la motion qui est déposée sur le bureau du Conseil municipal (pièce jointe – cliquez ici !).