(UDC Suisse, le 16 janvier 2013) La décision prise hier par la Commission de politique extérieure du Conseil national de refuser au peuple et au Parlement le droit de dire son avis sur une candidature de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU est choquante et dangereuse aux yeux de l’UDC. Un siège dans cet organe est incompatible avec la neutralité et compromet la tradition des « bons offices » de la Suisse. Il est donc indispensable que le peuple et le Parlement aient le dernier mot dans cette affaire.
Le Conseil de sécurité de l’ONU prend partie dans des conflits, décrète des boycotts et prend la responsabilité d’interventions militaires. Il est donc impossible à la Suisse de participer à un tel organe. De plus, la tradition suisse des « bons offices » seraient remise en question. L’UDC s’oppose donc avec détermination à ce que la Suisse occupe un siège au Conseil de sécurité de l’ONU.
Ce que l’UDC a cependant le plus de mal à comprendre, c’est que la Commission de politique extérieure du Conseil national refuse au peuple et au Parlement le droit de participer à une décision d’une portée aussi importante. Elle continuera donc de se battre pour que le souverain et le législatif fédéral aient leur mot à dire.