Des chiffres de l’Office cantonal de la statistique révèlent que près de 80% des pendulaires prennent la voiture pour venir travailler dans notre canton. Un souci environnemental authentique impose des mesures fortes.
C’était en 2019 : la population genevoise était invitée à célébrer la fin du « chantier du siècle ». Achevée après des sacrifices financiers colossaux de la part de la Suisse, la liaison ferroviaire du CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse) devait nous faire sortir de l’âge de pierre de la mobilité pendulaire.
Relevées par la Tribune de Genève, des statistiques de 2020 nous invitent à relativiser cet enthousiasme. En 2020, malgré la mise en service du Léman Express, 78% des 115’300 pendulaires actifs à Genève continuaient à prendre leur voiture pour venir au travail. La faute, selon le journal, à une offre en transports en commun encore largement insuffisante du côté français. Un problème qui ne semble pas près d’être amélioré au vu des difficultés de nos voisins à investir dans le rail, souligne un spécialiste cité dans l’article.
Cette situation n’est pas acceptable. Certes, les frontaliers ont bien le droit de vivre dans des villas confortables éloignées des transports publics, dans leur pays. Pour autant, la population genevoise n’a pas à en payer le prix sur ses routes, jour après jour.
Si la classe politique se soucie réellement d’écologie, comme elle aime à le claironner, une seule solution s’impose : reprendre le contrôle de nos frontières, conformément à l’initiative contre l’immigration de masse acceptée par les Suisses en 2014.
Qui se soucie réellement d’écologie vote UDC !
Pour tout renseignement :
Michael Andersen, député, 079 330 40 72
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 874 83 97