Budget 2025 ou l’échec de l’administration dans la gestion des finances publiques

Une logique inflationniste, des dépenses qui augmentent à un rythme vertigineux ou encore une explosion du nombre d’engagements : le budget 2025 n’assure pas un avenir durable au canton. Le seul point positif à ce tableau sont les baisses d’impôt sur les revenus et la fortune des personnes physiques qui viennent rendre un peu de pouvoir d’achat à la population.

Les charges du budget 2025 augmentent à un rythme bien plus soutenu que celui de la croissance de la population. Le budget prévoit une explosion du nombre d’engagements avec près de 400 postes supplémentaires sans tenir compte des régularisations de postes et des crédits supplémentaires d’ores et déjà validés par la commission des finances. Le total sera ainsi porté à 600 postes. A titre indicatif, l’Etat de Genève recrute plus en une année que ce que possèdent en moyenne les PME suisses. En termes financiers, cela représente un coût de 40 millions de francs, 60 avec les coûts induits.

Les charges s’accumulent année après année sans qu’une véritable stratégie de rationalisation soit mise en œuvre. Le budget est une fuite en avant où les dépenses incontrôlables, les recrutements non maîtrisés et les décisions hasardeuses se multiplient : ce n’est pas ainsi qu’un avenir durable sera assuré au canton en gardant à l’esprit l’équilibre budgétaire qui devra être atteint avec la fin du déficit admissible prévu dans la loi sur la gestion administrative et financière de l’Etat de Genève (LGAF) et qui aujourd’hui n’est même pas atteint dans le Plan financier quadriennal (PFQ), refusé par l’UDC et une majorité de la Commission des finances.

L’UDC, cohérente avec son engagement d’alléger la charge fiscale des Genevois, s’est abstenue sur le budget parce qu’il intègre les baisses d’impôts bienvenues pour le pouvoir d’achat des personnes physiques grâce à la volonté du parlement et le soutien de la population à plus de 60%.

Pour plus d’informations :

Michael Andersen, député, membre de la commission des finances, 079 / 330 40 72

Stéphane Florey, député, membre de la commission des finances, 079 / 471 44 85

Lionel Dugerdil, président et député, 079 / 642 56 32

Partager l'article :