« En raison du rassemblement statique autorisé du collectif Urgence Palestine le même jour à 17h30 à la rue de la Cité (Fontaine) et des appels à contester la Silent Walk sur les réseaux sociaux, et d’entente avec les organisateurs, il a finalement été décidé de renoncer à la manifestation le 28 octobre et de la reporter à une autre date, qui sera fixée de concert avec les autorités. »
Par ces mots, le Département des Institutions et du Numérique explique le fait qu’une manifestation en faveur d’Israël a été repoussée sine die au vu des « appels à contester la Silent Walk sur les réseaux sociaux. »
A Genève, il suffit donc de proférer quelques menaces sur Internet pour faire taire l’adversaire dès lors qu’on est de gauche.
Le DIN s’assied sur la liberté de manifester, droit pourtant fondamental régulièrement brandi par les organisations qui ont mis sur pied les événements ayant conduit aux destructions et aux affrontements avec la police dont Genève et Berne ont souffert. Les mêmes qui ne supportent aucune entrave les imposent sans honte à leurs adversaires, naturellement coupables, d’avoir une autre vision du monde.
Il faut le dire, à Genève, siège de l’ONU et de nombreuses organisations internationales, le droit de manifester est devenu facultatif, n’étant plus garanti qu’à ceux qui usent de la menace pour imposer leurs vues.
Le groupe UDC au Grand-Conseil ne manquera pas d’interpeller la Conseillère d’Etat en charge du Département afin de l’inviter à faire savoir comment elle compte faire respecter les droits de chacun dans notre canton.
Pour plus d’informations :
Lionel Dugerdil, député, Président UDC Genève, 079 / 642 56 32


