Asile

Fidèle à sa tradition humanitaire, Genève accueille au pro rata de sa population une partie des personnes qui déposent une demande d’asile en Suisse. Or, depuis des années, Genève ne fait plus la distinction entre la politique d’asile et la politique de migration et d’intégration. Résultat, des milliers de migrants économiques sont entretenus aux frais des contribuables. En pratique, les requérants d’asile d’aujourd’hui viennent grossir les rangs des bénéficiaires de l’aide sociale de demain.

Humains, oui, naïfs, non !

Comme canton suisse, Genève accueille depuis toujours des hommes et des femmes qui sont persécutés dans leur patrie et dont l’intégrité physique et la vie sont menacées. Notre tradition humanitaire est bien plus ancienne que n’importe quelle convention internationale sur les réfugiés ou les droits de l’homme. Mais cette tradition humanitaire ne signifie pas que nous devons nous laisser rouler dans la farine. La réalité est évidente : on ne distingue plus clairement entre requérants d’asile et migrants économiques (travailleurs étrangers). De plus en plus de personnes provenant des régions pauvres du monde abusent du droit d’asile pour tenter leur chance à Genève sans visa et sans autorisation de séjour. En finançant complètement le séjour de réfugiés économiques avec l’argent des contribuables, Genève encourage en réalité ces personnes à se faire passer comme «réfugiés» et se comporte injustement à l’égard des personnes qui respectent notre législation sur l’immigration.

Sécurité de la population 

Les habitants de plusieurs communes, comme Onex, Veyrier, Bernex et Thônex, ont été mis devant le fait accompli et doivent supporter des centaines de prétendus réfugiés dans leur entourage. Les prétendues « familles victimes » du conflit syrien sont le plus souvent des hommes célibataires d’Afghanistan, d’Irak et d’Erythrée animés par des motivations économiques. Cette culture de la bienvenue s’est traduite en Allemagne par des agressions de masse, sauvages et planifiées à l’encontre des jeunes femmes. Pour l’UDC, la sécurité des habitants de nos communes, en particulier des femmes et des enfants, est une priorité. 

Les coûts de l’asile pèsent sur les budgets

L’afflux massif de requérants impacte nos finances cantonales. Les coûts complets de la politique relative à l’asile sont difficiles à identifier car des coûts relatifs aux bénéficiaires de l’asile sont compris dans d’autres politiques publiques comme notamment les coûts liés au renvoi, les coûts liés à l’intégration et les coûts liés à l’assurance maladie des réfugiés. En 2020 l’Hospice général a 98 millions en prestations d’asile, en hausse de 94% par rapport à 2010. Or, dans le domaine de l’asile les migrants suivis étaient 4’476 en 2020, contre 4’146 en 2010.


Positions

L’UDC …

  • exige le renvoi systématique des requérants d’asile déboutés ou frappés d’une décision de non-entrée en matière (NEM) ;
  • exige que les prestations accordées aux requérants d’asile déboutés se limitent à l’aide d’urgence ; 
  • s’oppose à un traitement de faveur pour les mineurs non accompagnés ;
  • veut que les habitants des communes puissent se prononcer sur l’implantation des centres d’hébergement pour migrants ;
  • demande que les bénéficiaires d’aides sociales justifient leurs dépenses, ceci afin d’éviter l’exil des aides à l’étranger ;
  • refuse l’implantation de centres pour hommes célibataires près des écoles ou des habitations familiales ;
  • exige une totale transparence des coûts induits par les migrants assistés.

Avantages

Ce que cela me rapporte 

  • en tant que citoyen, la certitude que le canton ne se laisse pas berner par de faux réfugiés ;
  • en tant que contribuable, une charge réduite grâce à des économies dans le domaine de l’asile ;
  • dans la vie quotidienne, plus de sécurité pour tous avec moins de requérants d’asile déboutés traînant dans la rue et s’adonnant à des activités illégales, notamment à la vente de drogue.