13 août 2015

Le zèle du Conseil d’Etat ​pour loger les requérants d’asile​

Sans titre 1

En 2014, le canton a enregistré 8334 habitants de plus, soit la plus forte hausse depuis les années 1962-1964! A ce jour, Genève ne recense que 921 logements vacants et n’a construit que 1589 logements en 2014, ce qui est manifestement insuffisant avec 8’334 nouveaux habitants (en situation légale). De plus, d’ici 2030, le canton devrait accueillir 100’000 nouvelles personnes et réaliser 50’000 logements d’ici à 2030 (soit 2 personnes pour 1 logement).
Or, lorsqu’il s’agit de créer du logement pour des pseudos réfugiés, l’Etat fait preuve de beaucoup plus de zèle. En effet, après avoir ordonné aux communes de trouver des solutions de logement pour les déboutés et les NEM, voilà que l’Hospice général, sous l’égide du département des affaires sociales et de la santé (DEAS), et en collaboration avec le département des finances et le département de l’emploi, nous apprend que le bâtiment ONUSIDA va être réaffecté pour accueillir entre 150 et 200 personnes et que plusieurs solutions de réaménagement de bâtiments existants et de constructions modulaires sont en cours.

L’Hospice général tient toutefois à nous rassurer en nous rappelant que les logements trouvés en surface seront destinés prioritairement aux personnes vivant actuellement en abri PCi et tout d’abord détentrices d’un permis N ou F, ce qui n’exclut pas a priori les déboutés et les NEM. D’ailleurs, l’Hospice général n’a pas non plus manqué de préciser que le but de son action était, à terme, de fermer plusieurs abris PCi.
Pour l’UDC, force est de constater que les autorités genevoises se sont tout simplement pliées aux revendications des manifestants du Grütli et que cette absence de courage ne manquera assurément pas de créer un appel d’air.