13 septembre 2013

Violeur multirécidiviste, Maudet lui offre une balade équestre !

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(UDC Genève, le 13 septembre 2013)


L’UDC est horrifiée du meurtre de la jeune thérapeute et mère de famille par un délinquant condamné à 10 ans de prison pour des crimes sexuels lors « d’une sortie éducative planifiée ».

Dans le genre humain, rares sont les individus aussi ignobles que Fabrice Anthamatten, violeurs et meurtriers par passion. C’est pourtant à ce genre de personnes extrêmement dangereuses que le département de la sécurité de M. Maudet offre aux frais du contribuable des heures de délassement équestre, sans accompagnement policier.

Cette abominable affaire n’est malheureusement que la dernière en date, après toutes les autres connues telle celle de Lucie Trenni, Marie Dubois, Jean-Louis B. et combien d’autres encore.

Il sied de préciser que tous les partis à l’exception de l’UDC ont combattu l’initiative pour l’internement à vie des délinquants sexuels, préférant donner « une seconde chance » aux criminels. Pour l’UDC, ce drame ne doit rien au hasard, mais s’explique par une culture politique opposée à toute forme de sanctions associée à la plus enfantine des naïvetés.

Sous la coupole fédérale, notre conseillère nationale Natalie Rickli (UDC/ZH) n’a cessé de déposer des textes parlementaires, refusés par le parti de M. Maudet, exigeant notamment l’instauration d’un registre des pédophiles ou un durcissement des peines pour viol parce que chaque année 70% des assassins, violeurs et pédophiles condamnés en Suisse s’en sortent avec des peines assorties du sursis et que bon nombre récidivent. Une initiative parlementaire visant à ce que les autorités puissent être poursuivies pénalement si elles ont pris une mauvaise décision en libérant un détenu violent ou un criminel sexuel récidiviste a été déposée en juin.

Voici quelques jours, c’était la justice de Zurich qui était obligée de faire marche arrière après avoir versé 29’000 francs par mois pour offrir un logement, des leçons privées et des cours de boxe à un délinquant mineur et violent. Aujourd’hui, ce sont des cours d’équitation en compagnie d’une jeune femme que Pierre Maudet offre à un violeur récidiviste. L’UDC ne peut supporter que ce laxisme perdure, surtout de la part d’un magistrat qui entend incarner le renouveau dans le dossier de la sécurité. Les criminels dangereux doivent être en prison et non suivre des thérapies inappropriées, dangereuses et coûteuses! L’UDC en a assez d’être systématiquement combattue par des partis tel que celui auquel appartient M. Maudet sur des questions aussi essentielles. L’UDC ne se contentera pas d’excuses ou de vagues promesses de changement. Elle exige que les criminels étrangers soient renvoyés et que ceux qui doivent être emprisonnés restent en prison et non qu’ils se baladent au grès de « sortie planifiée éducative autorisée ».

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97