Hier soir, La Tribune de Genève organisait un débat réunissant les candidats au Conseil administratif de la Ville de Genève. En fait de débat, il s’est agi d’un conciliabule entre les partis représentés à l’exécutif de la grande commune. Un débat alibi qui a permis à son rédacteur en chef, Pierre Ruetschi, d’afficher tout le mépris dans lequel il tient l’UDC en général, et plus particulièrement, son candidat Thomas Bläsi.

Seulement quatre minutes de parole pour M. Bläsi sur les deux heures trente qu’a duré ce débat postiche a laissé de nombreux spectateurs très interloqués devant le parti-pris évident du modérateur Ruetschi, dont il n’avait ce soir-là que le titre, qualifiant publiquement de « bloc populiste » les candidats UDC et MCG. Qui plus est, ce triste personnage s’en est grossièrement pris à une jeune femme d’origine slave qui lui faisait part de sa surprise devant le traitement inéquitable qu’il réservait à notre candidat qui réclamait la parole sans l’obtenir.

L’UDC a relevé, durant toute la campagne qui s’achèvera dimanche 10 mai, l’inattention de la presse genevoise écrite durant cette période de renouvellement des effectifs municipaux. Le rédacteur en chef de La Tribune de Genève, qui s’est montré particulièrement servile vis-à-vis de certains candidats, continue donc dans ce chemin. Avec sa ligne rédactionnelle nourrie de partialité, de favoritisme, de préjugé, voir même de mépris, il faut que les patrons de La Tribune de Genève reprennent dans un premier temps leur rédacteur en chef au parti-pris évident puis offrent aux Genevois un quotidien ouvert et accueillant toutes les formations politiques démocratiques. Faute de quoi, La Tribune de Genève mérite bien son surnom de Pravda genevoise…

Pour tous renseignements :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, secrétaire général, 076 /391 25 03