(UDC Genève, le 11 avril 2013) Depuis le 1er avril, les TPG ont mis en service la ligne 61 reliant la gare Cornavin à la gare d’Annemasse, en desservant plus de 10 arrêts côté français.

Sachant qu’Annemasse, Gaillard et Ambilly sont partie intégrante des villes les plus insécurisées de France, pour preuve les statistiques en matière de stupéfiants et de braquages devenus le pain quotidien des bandes lyonnaises et marseillaises, Genève a du souci à se faire. Pourquoi ? Pour diverses raisons liées à l’insécurité, notamment en matière de drogue. Il est certain que cette nouvelle liaison transfrontalière offre par exemple un accès direct au marché de l’héroïne dont la majorité des consommateurs interpellés sont domiciliés en France, selon les dernières statistiques. Elle va aussi éviter aux « malfrats » de venir en voiture sévir sur Genève et éviter ainsi les pseudos contrôles routiers sur la frontière.

D’autre part, cette ligne permettra de rejoindre plus facilement les galeries marchandes d’Archamps et d’Annemasse et cela au détriment de l’économie genevoise. En effet, cette « 61 » favorise les achats en France voisine ; cela est mal compris dans la mesure où ce nouveau transport public est financé par les impôts perçus auprès des commerçants genevois ! En définitive, les impôts des Genevois favorisent le commerce français !

L’UDC trouvant ce choix potentiellement ouvert au renforcement de la criminalité en Suisse et au commerce « facile » en France voisine, pose deux questions écrites urgentes :

1) Comment le Conseil d’Etat compte-t-il garantir la sécurité de la population suite à l’ouverture de nouvelles lignes TPG transfrontalières ?

2) Pourquoi le Conseil d’Etat favorise-t-il le tourisme d’achat en France voisine au détriment du commerce local genevois par le développement de nouvelles lignes TPG transfrontalières ?

Renseignements :

Patrick Lussi, Député et vice-Président, 076 364 17 27

François Velen, Secrétaire général, 079 675 38 51