Régulariser, c’est aussi bétonner !

(UDC Genève, 15 juin 2022) Genève a régularisé 4424 personnes entre 2017 et 2021 dans le cadre de Papyrus selon le journal de la RTS. En accordant des milliers d’autorisations de séjour à des personnes dont il ignorait jusqu’alors l’existence et dont il n’est pas en mesure d’attester de la durée réelle et effective du séjour illégal, l’Etat fomente lui-même la crise du logement qu’il prétend combattre. Ainsi, le nombre de nouveaux logements livrés à l’Etang est même insuffisant pour loger toutes ces personnes.

Instrument à la légalité boiteuse entaché de fraudes, Papyrus a consisté à accorder des autorisations de séjour aux étrangers ayant fait le choix de l’illégalité, sous prétexte de l’accueil humanitaire. Sur le plan de l’aménagement du territoire, ces personnes régularisées vont occuper plus de 2100 logements à Genève (source : OCSTAT, nombre de personnes moyen par logement) soit l’équivalent de tout le quartier de l’Etang récemment construit (1144 logements) et d’une bonne partie du quartier de la Chapelle-Les Sciers à Plan les Ouates-Lancy (1400 logements).

La politique de régularisation aggrave encore la « crise du logement » utilisée par les autorités pour justifier la densification et la destruction de notre patrimoine. De quoi plaire à notre bétonneur en chef Antonio Hodgers, qui, lors d’un plaidoyer justifiant la construction de logements à Genève, évoquait le chiffre de 8000 demandes en attente pour un logement social. Ce chiffre, cité en référence depuis plus de 10 ans, n’a pas changé malgré la construction de milliers de logements. Avec leurs sempiternelles rengaines telles que « il faut construire pour nos enfants », les partisans du bétonnage prennent les gens pour des imbéciles sans laisser d’alternative aux générations futures.

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, 079 / 471 44 85

Cédric Pilatti, président UDC-Bernex, membre comité directeur UDC-Genève, 076 / 416 37 16