07 juillet 2023

Protéger le porte-monnaie des Suisses plutôt que celui des profiteurs

porte-monnaie

Le canton d’Argovie vient de renoncer à expulser une famille étrangère qui a englouti pas moins de 738’497 francs d’aide sociale depuis 2004. En 2010, le peuple avait pourtant accepté la seule solution concernant ce type d’abuseurs : le renvoi.

Pour toutes les personnes honnêtes qui se lèvent tôt le matin mais peinent à boucler les fins de mois, la lecture de la presse a souvent quelque chose de démoralisant. Un article de Blick nous apprend que dans le canton d’Argovie, une famille étrangère avec six enfants – dont quatre aujourd’hui adultes – a touché la rondelette somme de 738’497 francs d’aide sociale depuis 2004.

Près de vingt ans passés au crochet de la société qui n’entraineront pourtant pas leur expulsion du pays. Pourquoi ? A cause d’obscurs « intérêts privés », selon la réponse du Conseil d’État à une intervention de l’UDC. Et les autorités, qui ne craignent pas de jeter l’argent du contribuable par les fenêtres, d’ajouter qu’il n’y aurait pas non plus « d’intérêt public » à renvoyer ces profiteurs chez eux. Circulez, il n’y a rien à voir !

En 2010, la population suisse s’est pourtant exprimée clairement dans les urnes en faveur du renvoi des étrangers abonnés aux prestations des assurances sociales. Mais cette volonté du souverain est aujourd’hui largement bafouée. Par exemple, dans le cas présent, le titre de séjour des parents a simplement été rétrogradé de « C » à « B » avec un vœux pieu de « changement de comportement ».

Pour que ce type de profiteurs soient choyés dans notre pays, des travailleurs tirent la langue. Face à ces situations d’abus inacceptables, l’UDC demande que soient enfin appliquées les décisions de la population. Ce n’est pas du confort des abuseurs dont il faut se soucier, mais du pouvoir d’achat des travailleurs suisses. Ceux qui font des sacrifices quotidiens pour soutenir leur famille doivent être aidés, pas ceux qui comptent sur la charité pour mener des vies de pacha.

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97