14 mars 2022

Mettons fin à la « guerre des transports » en éliminant le problème !

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Mettons fin à la « guerre des transports » en éliminant le problème !
(UDC-Genève, 14 mars 2022) A l’origine, la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) a été présentée comme contre-projet à l’IN 154 « Pour des transports publics plus rapides ! ». Aujourd’hui, force est de constater que cette loi sert de prétexte à un Conseil d’Etat sortant pour justifier maladroitement toutes sortes de mesures anti-voiture. Face à une application plus qu’abusive, le député Stéphane Florey estime que la récréation est terminée et dépose ce jour un projet de loi visant à abroger une loi néfaste pour les Genevois qui n’a rien amélioré jusqu’à présent.
La population aurait-elle accepté la LMCE si elle avait été mise au courant de l’application abusive qu’en aurait fait le Conseil d’Etat ? La réponse ne fait aucun doute. Il faut dire que dans sa croisade anti-voiture le Conseil d’Etat s’appuie sur une loi qui n’a pas comme objectif la réduction du bruit routier en passant aux 30 km/h, mais qui avait comme objectif à l’origine de mettre fin à la « guerre des transports » et définir les principes d’exploitation des réseaux de transport du canton dans le respect de l’article 190 de notre constitution garantissant le libre choix du mode de transport.
La LMCE a permis au Conseil d’Etat de généraliser le 30 km/h dans l’hyper-centre et sur les axes structurants avec toutes les conséquences que cela implique comme la diminution de la vitesse d’exploitation des transports publics, les problématiques d’accès pour les véhicules de secours et les conditions de travail dégradées pour les chauffeurs de taxis. Sans parler des conséquences pour le commerce genevois, la clientèle étant dissuadée de fréquenter les commerces du centre-ville et incitée à fréquenter la nouvelle offre commerciale en France voisine. Enfin, non contente d’asphyxier le centre-ville, la LMCE provoque la colère des communes de la ceinture urbaine comme Vernier, Lancy, Carouge, Chêne-Bougeries, dont leurs délibératifs s’inquiètent de l’impact sur la population et l’environnement de la « moyenne ceinture urbaine », pièce centrale de la LMCE.
 
Après le Conseil d’Etat, ce sont les ayatollahs verts qui au nom de la LMCE proposent de quintupler le prix du macaron, diminuer encore le nombre de places de stationnement et abolir le stationnement en zone bleue. Preuve est faite que les plus farouches partisans de la LMCE n’ont jamais véritablement enterré la hache de guerre contre les voitures. Et si pour la paix des transports on reprenait tout à zéro en abrogeant la loi ?
 
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi, 079/471 44 85
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97