18 octobre 2022

L’UDC Genève pour un durcissement face aux manifestations illégales

manifestation

La gauche voudrait que le droit de manifester soit un blanc-seing pour défendre les causes qui l’arrange, allant jusqu’à l’idée totalement antinomique de « désobéissance légale ».

Ce lundi, la Coordination Genevoise pour le Droit de Manifester (CGDM) présentait le bilan de son changement de stratégie. Depuis quelques mois déjà, elle ne demandait plus d’autorisation avant de manifester, lui préférant le risque de se faire amender.

La CGDM est constituée d’une vingtaine d’organisations notamment syndicales, féministes et climatiques, qui dénoncent plusieurs décisions de l’Etat. Elles constitueraient « une restriction du droit de manifester et seraient contraires à la convention européenne des droits de l’homme ».

Il faut croire que demander une autorisation est trop compliqué pour certains. C’est vrai qu’il est plus simple de s’octroyer tous les droits. Pour eux, une simple annonce aux autorités suffira, c’est du moins ce que la CGDM recommande à ses organisations membres, qualifiant cela de « désobéissance légale ». Il conviendrait de leur rappeler le sens du respect de nos lois et institutions qui ne sauraient offrir des prestations et privilèges à la carte.

Pour Céline Amaudruz « Il ne doit plus y avoir de tolérance face à ces manifestations illégales imposées par la gauche ». L’UDC combat fermement toute désobéissance civile qui pourrait nuire à l’attractivité de Genève. Si manifester devient le droit de faire n’importe quoi, imaginez le chaos qui s’en suivra. Dans un Etat démocratique, le respect des institutions est primordial, afin que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.