06 mai 2013

La Commission parlementaire capitule face à l’immigration illimitée

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(UDC Suisse, le 6 mai 2013) Le refus de l’initiative populaire de l’UDC «contre l’immigration de masse» par la Commission des institutions politiques du Conseil national montre à quel point la classe politique est démunie face à la forte immigration que connaît la Suisse et à ses conséquences. La restriction de l’immigration via des plafonds annuels et des contingents, comme le stipule l’initiative en question, est le seul concept réaliste qui est en débat. L’UDC luttera de toutes ses forces pour son initiative.

80‘000 personnes (solde migratoire net) immigrent chaque année en Suisse, ce qui correspond grosso modo à la population de la ville de Lucerne. Ce n’est qu’une question de temps jusqu’à ce que la Suisse compte 10 millions d’habitants. C’est là en particulier une conséquence des frontières ouvertes et de la libre circulation des personnes avec l’UE. L’immigration en Suisse est devenue incontrôlable. Les conséquences deviendront toujours plus dramatiques. Les loyers ont augmenté de plus de 20% depuis l’année 2000, la criminalité des étrangers explose, les rues et les trains sont bondés, l’immigration pèse de plus en plus sur les œuvres sociales malgré une situation économique qui est encore bonne, de nouveaux immigrants évincent du marché du travail des étrangers et des Suisses qui avaient déjà un emploi. Le Conseil fédéral et le Parlement font néanmoins comme si ces faits avérés importaient peu. L’affirmation selon laquelle seules des personnes qualifiées immigrent dans notre pays est tout aussi fausse que la fable qui raconte que l’immigration crée de nouveaux emplois. Les emplois qui ont été créés sont surtout des emplois dans le secteur public, afin justement de maîtriser les conséquences de l’immigration (hôpitaux, écoles, etc.)

L’initiative populaire de l’UDC «contre l’immigration de masse» permettra à la Suisse de se doter des instruments indispensables pour gérer l’immigration de manière autonome. Il convient en revanche de refuser toutes nouvelles recettes socialistes, aussi ineptes que dangereuses, les soi-disant «mesures d’accompagnement» (salaires minimaux, construction de logements sociaux, plus de contrôle et de bureaucratie), qui signifient en fin de compte mener une lutte contre les symptômes, une lutte aussi chère que délétère. Pour l’UDC, il est incompréhensible que les partis du centre continuent à contribuer à ce que de tels concepts ineptes finissent par s’imposer. Les véritables problèmes de l’immigration ne seront pas résolus de cette manière.