17 mars 2023

Dépôt de l’initiative populaire cantonale « OUI, je protège la police qui me protège !»

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(UDC-Genève, 17 mars 2023) Le Comité d’initiative « OUI, je protège la police qui me protège !» a déposé ce jour 7’067 signatures auprès du Service des votations et élections (SVE) du canton de Genève. Le fort soutien populaire exprime un ras-le-bol à l’égard des procédures injustes contre la police qui nous protège.

 

STOP aux procédures injustes contre la police qui protège les citoyens !

Le constat est navrant : les fonctionnaires de police sont de plus en plus confrontés à des délinquants violents. Comme les agresseurs sont conscients que les policiers sont strictement contrôlés dans l’usage qu’ils font de la force et qu’ils doivent respecter le principe de proportionnalité, les agresseurs ne se gênent pas vis-à-vis des fonctionnaires de police. Une multiplication des procédures pénales attend nos policiers même lorsqu’ils agissent avec toute la déontologie requise.

 

STOP à la démotivation de notre police !

La multiplication des procédures pénales dans lesquelles des membres du corps de police sont entendus à des titres divers est un des développements les plus pernicieux de ces dernières années.

Lorsqu’un gendarme en uniforme intervient pour mettre fin à une échauffourée quelconque comme il en a le devoir, il risque de compromettre sa propre sécurité bien sûr, mais il s’expose aussi et surtout à des procédures judiciaires interminables. Pendant des mois, il va devoir se rendre à des audiences, répondre à des questions d’avocats rompus aux procédures judiciaires, justifier ce qu’il a fait, au risque de se voir transformé en prévenu.

 

Avec l’UDC, protégeons ensemble la police qui nous protège !

L’initiative entend conférer aux policiers au sens de la loi cantonale, une immunité partielle de juridiction pénale. Cela ne signifie pas que le policier serait libre de faire ce qu’il veut, mais l’immunité dont il disposera dorénavant le mettra à l’abri de procédures pénales chicanières. Pour les procédures qui le justifient, elle sera levée par l’autorité compétente s’il y a lieu. L’initiative évitera le fléau des convocations en tous genres pour des fonctionnaires de police qui accomplissent tous les jours avec dévouement une tâche souvent ingrate et de plus en plus dangereuse au service de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens.

 

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, présidente du comité d’initiative, 079 / 874 83 97