22 février 2024

Bassins de natation : le Grand Conseil prêt à laisser le champ libre au prosélytisme ?

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Bassins de natation : le Grand Conseil prêt à laisser le champ libre au prosélytisme ?

(UDC-Genève, 22 février 2024) Une majorité de la commission des affaires communales, régionales et internationales balaie le projet de loi « sur les bassins de natation » (PL 13377) sans même l’examiner et sans procéder aux auditions demandées, prétextes fallacieux à l’appui. Refusant d’agir contre l’expansion du communautarisme, la commission redouble d’imagination jusqu’à saluer le rôle protecteur des burkinis contre les UV dans un contexte de réchauffement climatique. Le PLR, parti autrefois de droite, avance désormais main dans la main avec la gauche islamo-complaisante, allant jusqu’à rédiger le rapport de majorité pour ceux qui veulent nous imposer la charia au quotidien. Sans surprise, « le Centre » désormais libéré de son ancienne appellation poursuit sur sa nouvelle ligne charia-compatible.

Le burkini n’est pas un maillot de bain comme un autre mais bel et bien un instrument sournois de soumission de la femme et un étendard politique pour les islamistes, contraire à ce que nous sommes et ce que nous devons rester. Il porte atteinte au principe de laïcité que Genève ne manque pas d’affirmer. Le fait que nos concitoyennes et concitoyens sont assez conciliants pour ne pas faire d’esclandre face à la provocation qui consiste à se baigner en burkini n’est pas à interpréter comme un feu vert à la transformation des piscines en terrains de jeu pour le communautarisme islamiste.

Non, le burkini n’est pas porté pour se protéger des rayons UV qui provoqueraient des cancers lorsque les piscines ont en effet la désagréable habitude d’être ouvertes en été, c’est-à-dire quand le soleil est au zénith. On verrait alors des burkinis masculins destinés à protéger l’épiderme des messieurs contre le rayonnement de l’astre du jour. Enfin, l’argument libertaire paradoxalement invoqué par les amis du burkini n’est pas recevable. On ne peut pas s’habiller comme on veut en public. L’interdiction de se promener nu en public que ce soit dans la rue ou dans les piscines est acceptée par tous et personne ne crie à l’atteinte aux libertés quand il s’agit de nudité.

Dernier argument opposable au burkini : l’incitation au communautarisme que constitue son port. Confronté à des problèmes semblables par le passé, Genève avait eu la sagesse de les régler en amont, sans attendre que la situation dégénère. Il n’est pas nécessaire de rappeler que les piscines sont d’abord des espaces publics, en mains publiques, au même titre que les écoles, et cela même si elles sont affectées à des activités de loisir. Il n’y a donc aucune raison de laisser ces lieux se transformer en terrain d’exhibition pour une religion particulière, et encore moins de les laisser se transformer en champs de luttes communautaristes.

Allant à l’encontre des inquiétudes de la population, les élites politiques ont fait le choix de se voiler la face. L’UDC, quant à elle, continuera de défendre nos libertés individuelles et notre héritage civilisationnel.

 

Pour tous renseignements :

Guy Mettan, député, rapporteur de minorité, 079 / 449 25 70

Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi, 079 / 471 44 85