Agenda | Suivez-nous :

A Genève, plus personne n’est à l’abri de l’ensauvagement

Au Petit-Saconnex, une bande de « jeunes » armés a semé la terreur le week-end dernier. Passants et femmes ont subi les conséquences du laxisme ambiant.

Par pudeur, les médias utilisent généralement le terme de « jeunes » pour désigner les racailles qui sèment la terreur dans les villes. Mais désormais, il faudra peut-être les appeler les « pirates ». C’est en tout cas la comparaison qui est venue au passager d’un bus qui, la semaine dernière, a assisté à la réalité terrifiante d’une guerre des clans qui sévit à Genève. Cité par 20 minutes[1], ce témoin avoue avoir eu la « peur de sa vie ». Et on le comprend !

Armés de couteaux, de barres de fer et de battes de baseball, cette douzaine d’individus vêtus de noir a fait irruption dans un bus pour attaquer un autre groupe, avant de prendre la fuite. Sans que l’on puisse certifier que la même équipe a fait le coup, un groupe correspondant au même signalement a ensuite ravagé la voiture d’une automobiliste qui avait le malheur de passer par là et importuné une jeune femme à un arrêt de bus. Courageux petits mâles qui s’attaquent en bande à des femmes seules !

La communication de la police résume tout ce qui ne va plus à Genève : « Ils ont voulu faire peur et intimider au maximum », comme le confie le porte-parole Alexandre Brahier. Intimider qui ? Pourquoi ? Alors que l’actualité criminelle exige un sérieux tour de vis depuis des années, ces petits criminels ne se cachent même plus de narguer ouvertement les autorités, et la société en général.

Qui en fait les frais ? Les jeunes femmes, « coupables » de croire qu’elles peuvent mener une vie normale dans une ville qui part à vau-l’eau. Et le tout, avec la bénédiction des partis de gauche qui s’autoproclament féministes toute l’année !

La peur doit changer de camp. Parce qu’il n’y a pas de liberté sans sécurité, et particulièrement pour les femmes, l’UDC interviendra auprès des autorités élues pour qu’une présence accrue de policiers dans l’espace public mette enfin un terme au règne des bandes.

L’heure du dialogue est terminée.

 

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, conseillère nationale et présidente : 079 874 83 97

Charles Poncet, député : 079 280 18 31

[1] https://www.20min.ch/fr/story/geneve-bus-pris-dassaut-a-geneve-cetait-une-scene-de-film-de-pirates-417612036247

Partager l'article :