31 août 2017

Primes d’assurance-maladie : seule l’UDC soulage vos dépenses santé !

Assurance-maladie

(UDC-Genève, DATE 2017) Le système LAMal, combattu par l’UDC à l’époque, est responsable du doublement des primes depuis son introduction et d’une immense détresse financière. Chaque année, une part de plus en plus importante du revenu disponible de la population est absorbée par le paiement des primes d’une assurance-maladie à laquelle il n’est pas possible de se soustraire. Le député Stéphane Florey, père de famille nombreuse, propose un nouveau mécanisme fiscal permettant la déduction systématique de 13296 F du revenu des assurés les plus modestes.

Explosion des primes d’assurance-maladie

En 2017, la prime moyenne pour un adulte avec franchise minimale a progressé de 5,7%, à Genève. Les Genevois s’acquittent d’une prime moyenne de 6648.- (adultes), 6252.- (jeunes adultes) et de 1560.- (enfants). Une famille composée de deux adultes et de deux jeunes adultes en formation devra consacrer cette année, en moyenne, 25’800.- au seul paiement des primes d’assurance-maladie. La hausse des primes pèse de plus en plus lourd dans le budget de la population, alors que de son côté l’indice genevois des prix à la consommation n’a progressé « que » de 13% entre 1996 et 2016.

Caisse publique, caisse cantonale ou système actuel : rien n’endiguera la hausse des coûts !

La hausse des coûts de la santé devrait se poursuivre même si des caisses cantonales, calquées sur le modèle d’une caisse de compensation, ou une caisse publique venaient à voir le jour. Les promoteurs de l’initiative pour des caisses cantonales se gardent bien de promettre une diminution du montant des primes. Actuellement, les caisses maladie n’ont la maîtrise que sur le 5% des coûts, soit les frais administratifs. Les principaux blocs de coûts que représentent les hôpitaux, les médecins, les médicaments, les EMS et les services de soins à domicile poursuivraient leur hausse, indépendamment du système de santé en vigueur.

La priorité de l’UDC : aider la population face aux hausses démesurées des coûts de la santé

Le projet de loi déposé ce jour entend permettre aux contribuables célibataires dont le revenu brut n’excède pas 70’000 F par an et aux couples mariés dont le revenu brut n’excède pas 150’000 F par an de déduire un montant correspondant, pour l’année fiscale considérée, au double de la prime effective relative à l’assurance obligatoire des soins déterminée par l’Office fédéral de la santé publique par classe d’âge des assurés.

Exemple : un couple marié dont le revenu brut n’excède pas 150’000 .- par an déduirait de son revenu le double de la prime effective relative à l’assurance obligatoire des soins déterminée par l’Office fédéral de la santé publique par classe d’âge des assurés. Cela représente pour chaque adulte 13296 F à déduire du revenu (6648 F x 2). Enfin, la déduction fiscale n’avantagerait pas les personnes les plus aisées, puisque les contribuables disposant de revenus supérieurs continueraient à déduire les primes d’assurance-maladie à concurrence du double de la prime moyenne cantonale.