15 janvier 2014

Pour augmenter encore l’immigration, le Conseil fédéral restreint le droit de la propriété des Suisses

l'immigration

(UDC Suisse, le 15 janvier 2014) Les mesures présentées aujourd’hui dans le secteur du logement illustrent une fois de plus le désarroi inquiétant du Conseil fédéral face à une immigration de masse qui échappe à tout contrôle. Les interventions étatiques dans le marché du logement que propose le gouvernement auront finalement pour effet d’attirer encore plus d’immigrants. En revanche, le droit de la propriété des Suissesses et des Suisse sera restreint! L’immigration nette actuelle de quelque 80 000 personnes par an déclenche une demande de plus de 34 000 logements qui occupent une surface d’habitat équivalent à 3500 terrains de football. Les conséquences sont évidentes: pénurie croissante de logements et hausse des loyers. Le Conseil fédéral a d’ailleurs confirmé lui-même aujourd’hui ces conséquences d’une immigration démesurée.

Le gouvernement fédéral a confirmé une fois de plus qu’il ne dispose d’aucun moyen efficace pour contrer l’immigration de masse que subit la Suisse. Il se contente d’agir contre les symptômes du mal par des mesures en partie nuisibles pour la population résidente. Preuve en sont ces nouvelles interventions étatiques et contraintes bureaucratiques imposées au marché du logement.

Il s’agit là d’une incitation totalement contreproductive qui soumet la population résidente à des charges supplémentaires et qui, en fin de compte, provoquera une immigration supplémentaire parce que les coûts baisseront pour les immigrants. Ou alors le Conseil fédéral a-t-il l’intention d’exclure les immigrants des mesures présentées aujourd’hui? Toujours est-il que ces propositions irréfléchies aggraveront la pénurie de logements et accéléreront la hausse des loyers et des prix immobiliers. Le bétonnage du paysage et la dispersion de l’habitat se poursuivront. En réalité, les mesures proposées dans le secteur du logement accéléreront la spirale de l’immigration et des conséquences négatives qui en résultent.

Pour pouvoir mener une politique d’immigration raisonnable dans l’intérêt de tout le pays, la Suisse doit retrouver les instruments permettant de contrôler et de gérer le nombre d’immigrants. Voilà pourquoi il est important de soutenir le 9 février 2014 l’initiative populaire « contre l’immigration de masse ». Ce sera un vote décisif pour la future prospérité de la Suisse.

Quant aux mesures contre les abus proposées également aujourd’hui par le Conseil fédéral, elle sont totalement insuffisantes. De toute évidence, le Conseil fédéral fait semblant de s’activer dans la perspective de la votation du 9 février. Or, certaines interventions qu’il suggère vont de soi alors que d’autres ne constituent certainement pas un obstacle à l’immigration dans le système social suisse parce qu’elles sont très faciles à contourner. Il n’y aura jamais de solution efficace à ce niveau sans adaptation de la libre circulation des personnes.