23 janvier 2013

Politique familiale: les masques tombent

politique familiale

(UDC Suisse, le 23 janvier 2013) En rejetant l’initiative UDC pour les familles, la commission de l’économie du Conseil national discrimine toutes les familles qui s’occupent elles-mêmes de la garde de leurs enfants. Les mêmes milieux, qui œuvrent en faveur de l’étatisation des familles et des enfants en soutenant l’article constitutionnel sur la politique familiale mis au vote populaire le 3 mars 2013, montrent aujourd’hui leur vrai visage. Leur véritable objectif est de défavoriser et de dénigrer certaines formes d’organisation familiale. L’UDC, en revanche, veut renforcer toutes les familles en allégeant la charge fiscale qui pèse sur elles.

L’initiative UDC pour les familles exige que les parents, qui gardent eux-mêmes leurs enfants, bénéficient d’une déduction fiscale au moins égale à celle accordée aux parents qui font garder leurs enfants par des tiers. Le but est d’éliminer la discrimination dont pâtissent dans le régime actuel toutes les familles qui prennent elles-mêmes en charge leurs enfants. Par son refus de l’initiative, la commission de l’économie du Conseil national favorise unilatéralement le modèle familial dans lequel les deux parents travaillent et font garder leurs enfants par des tiers. Les déclarations prétentieuses de Christophe Darbellay et d’autres élus PDC reprises le samedi, 19 janvier 2013, dans le quotidien « NLZ » n’étaient une fois de plus que des paroles en l’air. Le soutien à l’article constitutionnel sur la politique familiale, dont le peuple décide le 3 mars prochain, relève de la même mentalité. Le but final est de donner à la Confédération la compétence de garder et d’éduquer les enfants. Les parents, mais aussi les cantons et les communes, sont relégués au second rang et auront à l’avenir juste le droit de payer les milliards que coûte cette centralisation.

Comme partout, l’UDC s’engage ici également pour le renforcement de la responsabilité individuelle et combat les tendances consistant à déléguer des tâches éducatives à l’Etat. Elle ne peut tolérer que les parents, qui font garder leurs enfants par des tiers, profitent d’allègements fiscaux alors que les familles s’occupant elles-mêmes de leurs enfants restent les mains vides.

L’UDC continuera à se battre en faveur de son initiative pour les familles, tout comme elle s’oppose avec conviction le 3 mars à un projet d’étatisation des familles et des enfants.