09 février 2015

Le petit livre rouge de MM. Longchamp et Ruetschi

immigration-masse

Une année après le succès de l’initiative de l’UDC « Contre une immigration de masse », celle-ci n’est non seulement pas mise en pratique mais demeure totalement contestée par les opposants qui jettent petit à petit leur masque de bons démocrates pour montrer le rictus crispé du politicien contrarié. Le 9 février leur est resté en travers de la gorge. Les Suisses n’ont pas voté comme il le fallait. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas accepté de subir une immigration sans contrôle, quitte à remettre en question la libre-circulation.

Deux dogmes que l’on ne saurait discuter, même dans un pays démocratique comme la Suisse. Il faut donc rééduquer cette masse populaire qui ne vote pas comme il faut. Premièrement en lui expliquant qu’elle n’a rien compris, qu’elle est trompée et surtout qu’elle ne doit faire confiance qu’à ses élites. Deuxièmement, une fois l’erreur corrigée, il faudra voter une nouvelle fois. Un contrôle. Pour vérifier que l’éducation citoyenne est un succès. Après? Plus de problème, on passera à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne.

En élève appliqué, La Tribune de Genève nous présente son petit livre rouge de la bonne pensée et son gourou s’appelle François Longchamp qui répète inlassablement la bonne parole à toutes les occasions, y compris les cérémonies patriotiques comme celle du 1er juin 2014. Il en est ainsi dans La Tribune du jour. Le magistrat rappelle inlassablement son crédo « la libre circulation est un principe cardinal de l’Europe, c’est son ADN. Or, on ne met pas en question son ADN ».

Pour l’UDC, le seul petit livre rouge qui compte, c’est la Constitution qui donne au peuple le dernier mot. Ce ne sont ni les magistrats genevois, simples exécutifs qui ont suffisamment de peine à travailler sans endetter leurs contribuables, ni la presse soumise aux groupes apatrides de la Limmat, qui ont la mainmise sur le débat politique.

L’UDC est choquée et peinée de constater avec quel dédain ce petit monde politico-médiatique traite la population suisse et sa démocratie.

Elle attend qu’enfin le Conseil fédéral sorte de son silence et revienne de ses visites à Bruxelles pour expliquer aux Suisses comment il compte mettre en pratique notre initiative. Si leur réponse ne nous convient pas, nous userons du référendum pour en appeler au peuple. Les opposants pourront en faire de même pour d’autres raisons, évidemment. C’est ainsi que fonctionne notre démocratie, en débattant avec le peuple, pas en capturant le débat pour ne laisser qu’une petite clique exprimer sa pensée unique soumise à l’Union européenne.

Pour tous renseignements :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97