L’UDC-Genève, parti démocratique par essence, est choquée par l’appel contre la venue de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger à Genève le 31 août prochain, lancé par un obscur groupuscule d’extrême gauche à l’appellation tout à fait évocatrice: « Réseau d’Agitation Genève : Fight the Power – Free the prisoners – Fuck the police ».

Tout un programme.

Alors même que c’est l’ordre juridique en place qui accorde à ces « agités » la liberté d’expression et de formation d’opinion, leur message est de les anéantir. Ils n’en sont donc manifestement pas dignes.

Leur action contre « toute idéologie réactionnaire ou oppressive » consiste ainsi à sommer la Ville de Carouge et l’UDC d’annuler cette manifestation, sous peine de menaces ridicules et illégales de troubles à l’ordre public.

Après les frasques du collectif « No Bunkers », voilà que surgissent les agités de service qui ne manqueront certainement pas non plus d’être appréhendés par la police. Est-ce que « Fuck the police » sera aussi leur stratégie de défense ?

Dans l’intervalle, l’UDC-Genève remercie ce réseau pour sa publicité gratuite en pleine période électorale.

Enfin, l’UDC relève que ces collectifs sont un danger pour la démocratie et que les autorités doivent être beaucoup plus fermes à leur encontre au lieu de se plier lâchement à leurs exigences, comme l’ont fait la Ville de Genève et le Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, avec le collectif « No bunkers », montrant ainsi un mauvais et très dangereux exemple.