08 novembre 2016

Où loger les migrants ? Les Genevois doivent avoir le dernier mot !

Migrants

La presse, ce matin, s’est faite l’écho de la conférence de presse que l’UDC-Genève a donné hier sur la question de l’asile et sur deux projets de loi qui seront déposés sur le bureau du Grand Conseil. Nous vous proposons ci-dessous la présentation qui a été faite à la presse ainsi que les textes législatifs.

Céline Amaudruz, conseillère nationale, vice-présidente UDC
Patrick Lussi, député

Permettez-moi tout d’abord de revenir sur la votation du 5 juin dernier concernant la révision de la Loi sur l’Asile. Toutes les communes genevoises ont choisi de faire confiance au Conseil fédéral en général, à Simonetta Sommaruga en particulier, oubliant qu’en politique, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. L’UDC a lancé le référendum et s’est engagée avec vigueur contre cette révision dont elle percevait les vices soigneusement cachés voire niés. Malheureusement, nous n’avons pas sur trouver les mots pour convaincre et nous avons été désavoués par le Souverain, décision que nous respectons dans la mesure où nous sommes bientôt le seul parti à tenir compte du résultat des urnes. On l’a vu dernièrement avec la façon dont l’article constitutionnel contre l’immigration de masse a été traité au Conseil national.

Il n’est donc nullement dans nos intentions de revenir sur chose votée mais nous constatons que lorsqu’il s’agit de passer de la théorie à la pratique, les opinions changent assez radicalement. Bien que censée entrer en vigueur en 2019, cette révision produit déjà ses effets pervers puisque les autorités ont vu un feu vert anticipé à la répartition forcée des lieux d’accueil sur l’ensemble du canton, suscitant dans la plupart des cas un enthousiasme fort limité de la part des populations locales.

Cette levée de boucliers montre clairement que les migrants ne sont pas les bienvenus partout sur le territoire genevois. Imposés par le Conseil d’Etat, les lieux d’accueil auxquels la population est hostile auront comme première conséquence le fait que l’intégration souhaitée se muera très vite en confrontation risquée. Face à une population que ne veut pas d’eux, il est bien évident que les nouveaux arrivants ne trouveront pas leur place, bien au contraire. Comme nous le constatons, les propos lénifiants des autorités ne conviennent guère qu’à la gauche qui considère que tout étranger désireux de s’installer chez nous constitue une chance économique et culturelle.

La réalité est nettement moins rose, la plupart des nouveaux arrivés n’ayant rien à voir avec les guerres en Irak ou en Syrie mais constituent au contraire une immigration économique attirant pour l’essentiel de jeunes noirs peu formés voire franchement analphabètes. De plus, étant pour la plupart de confession musulmane, ils n’ont aucun respect pour nos us et coutumes, à plus forte raison pour nos lois. Au contraire, ces migrants qu’on nous impose souhaitent imposer leur propre culture, ceci avec la bienveillance coupable du Conseil d’Etat. La façon dont cet organe s’occupe de la mosquée de Genève est à cet égard révélatrice.

Nous avons entendu ces villes et communes qui, après avoir dit oui à la révision, se refusent à accueillir des migrants. Nous pourrions nous contenter de répondre à celles et ceux qui ont fait l’erreur de croire aux belles promesses qu’ils doivent assumer leur choix, dans la plupart des cas pour le moins clairement. Nous estimons que notre rôle est de répondre aux préoccupations de la population, surtout lorsqu’elle se rend compte que nous étions loin d’avoir tort au cours de la campagne de votation.

L’UDC propose donc aujourd’hui une solution qui tient compte de la volonté d’accueil exprimée par notre canton mais qui permet de l’exprimer de diverses manières. Nous nous sommes inspirés en cela de l’exemple de la commune argovienne d’Oberwil-Lieli, dont le président est par ailleurs conseiller national UDC. En sa qualité de responsable politique, Andy Glarner a proposé à ses administrés de voter sur la question de savoir s’ils préféraient accueillir des requérants ou payer une taxe visant à leur éviter une présence indésirable. La population a tranché en faveur de la taxe et a n’aura du coup personne à accueillir.

Nous estimons ainsi que les villes et communes genevoises doivent pouvoir disposer de la même opportunité, à savoir de choisir si elles souhaitent soutenir l’accueil des requérants financièrement ou par la mise à disposition de locaux susceptibles de recevoir les nouveaux venus. Cette solution permet de concilier la volonté d’ouverture de notre canton clairement exprimée encore une fois et le souhait de citoyennes et de citoyens désireux de se prononcer sur les lieux d’implantation.

 

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