L’UDC est scandalisée par la décision prise par le procureur général, Olivier Jornot, d’augmenter lourdement les contraventions (hors amendes d’ordre). Les utilisateurs de véhicules moteurs sont donc dans le viseur des pouvoirs judiciaire et exécutif.

Le pouvoir judiciaire trouve là le moyen d’être de plus en plus intransigeant à l’encontre des Genevois, ignorant les difficultés invraisemblables (slalom entre les places de parc en épis, gendarmes couchés, radars, vitesses différentes d’une rue à l’autre, etc.) qu’ils rencontrent à chaque fois qu’ils utilisent le réseau routier. Une intransigeance que l’on souhaiterait voir manifestée envers les cambrioleurs, les dealers et de tous les voyous qui ne se moquent des lois et qui ne sont pas assez punis par la justice genevoise.

Quant au pouvoir exécutif, il se mue petit à petit en racketteur. Alors que le coût de la vie n’a pas augmenté (nous serions plutôt en période d’inflation négative) et que les impôts et taxes grèvent les revenus de nombreux habitants, le Conseil d’Etat ne pense qu’à augmenter les contraventions (+20%) pour abreuver sa soif intarissable de dépenses. L’UDC est choquée que l’Etat budgète plusieurs dizaines de millions de francs d’amendes, comptant sur la sévérité des forces de l’ordre pour remplir ses caisses. Des contraventions clairement disproportionnées et qui pénaliseront durement les budgets familiaux de nombreux Genevois, bien au-delà des fautes commises.

L’UDC critique fermement la politique anti-mobilité du gouvernement qui rend la vie à Genève extrêmement compliquée, pénalise les petites et moyennes entreprises et ne favorise en rien le développement économique de notre canton.

Quant à la proposition de taxer (encore une taxe !) les motos dans l’hypercentre, l’UDC y est totalement opposée. A l’Etat de trouver d’autres réponses pour que l’on puisse circuler sans être « rackettés » dans son projet d’une agglomération de 600’000 habitants !

Crédit photo : ©David Rosembaum-Katzman