(UDC Genève, le 17 mai 2014) La majorité du parlement a refusé les commissions d’enquête demandées par l’UDC et le MCG. Ce faisant, elle ne veut pas que des auditions puissent avoir lieu en toute confidentialité.

Ce qui se dirait, sans doute, menacerait les intérêts de ceux qui aujourd’hui sont aux commandes.

La vraie question aujourd’hui n’est pas pourquoi l’UDC et le MCG ont demandé une commission d’enquête mais bien de savoir pour quelles raisons ceux qui sont aux commandes (dans tous les sens du terme) refusent ou ne peuvent accepter que la lumière soit faite sur les enjeux, les responsabilités.

Au niveau du CEVA, il faut croire d’ailleurs que tout n’est pas si clair et net, vu que le Conseil d’Etat lui-même s’entoure maintenant d’une commission d’experts externes dont l’objectif est de détecter d’éventuelles irrégularités pour se prémunir des décisions ultérieures ! Le résultat c’est que les réponses ne seront pas données au Parlement, donc au peuple (comme le réclamait l’UDC) mais au seul Conseil d’Etat.

Quant aux SIG, à l »évidence le problème est au niveau du management des risques et des finances. Personne ne veut donner les moyens à la direction de SIG de travailler dans un climat de confiance retrouvé, pas même les socialistes alors que s’en est un qui dirige aujourd’hui la régie.

Quel intérêt défendons-nous au Grand Conseil ? Une question qui mérite d’être posée sur le CEVA, les SIG et hélas, sur bien d’autres objets traités !

L’UDC, c’est clair, œuvre elle, pour l’intérêt des citoyens d’abord.

Pour info :
Céline Amaudruz, Conseillère nationale et Présidente du Parti
Christina Meissner, Cheffe du groupe UDC au Grand-Conseil